Non à la suppression de la qualification par le CNU

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Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Non à la suppression de la qualification par le CNU.

Karl Marx

#451 Re:

2013-06-25 05:52

#4: - Quelle tristesse que les universitaires ne sachent même plus écrire. "moi qui fais".

BREF, enfin, la suppression du politburo.

 

 


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#452

2013-06-25 05:58

Que Monsieur Montebourg cesse d'accuser la Commission européenne de tous les maux!

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#453

2013-06-25 06:07

Ce qu'il faut supprimer, c'est l'AERES
Sophie V.

#454 Re:

2013-06-25 06:08

#10: -

Le suspect à l'égard des jury des thèses, composés le plus souvent par les candidats eux-mêmes...

Le Chapelier

#455 rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 06:15

Le CNU soufrait d'un défaut de conception, un péché originel : on imagine mal comment un repaire de syndicalistes, par essence clientélistes, aurait pu constituer un réel obstacle au localisme. On comprend mal, également, sa légitimité scientifique...
Au final, le localisme est précisément LA caractéristique du système universitaire français. Si vraiment c'était la mission du CNU que d'empêcher ce fléau, il faut supprimer purement et simplement cette instance archaïque pour son échec manifeste... et prévisible.

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#456

2013-06-25 06:34

Maintenons notre évaluation par les pairs de notre discipline
CNUrigoureux

#457 Re: rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 06:37

#455: rempart contre le localisme, la bonne blague

"Le CNU soufrait d'un défaut de conception, un péché originel : on imagine mal comment un repaire de syndicalistes, par essence clientélistes, aurait pu constituer un réel obstacle au localisme..."
Tout est dit ; et là est bien le problème ! Comment "réformer" cette institution, à laquelle un grand nombre d'universitaires semble attaché, afin d'effacer cette tache ?

 

Dixhuitième*

#458 Près de 13 000 signatures

2013-06-25 06:43

Près de 13 000 signatures en 2 jours ! On aurait pu souhaité une aussi importante mobilisation des chercheurs universitaires lors de la création du LMD, de la LRU, de l'Aeres...
Serait-on prêts à transformer cette mobilisation sur le terrain ? De nombreux problèmes méritent un tel engagement.

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#459

2013-06-25 06:57

faut-il être tombé bien bas dans l'impuissance et la division pour susciter un tel mépris de la classe dirigeante !!!!!!!!!

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#460

2013-06-25 07:00

La suppression de l'instance CNU, garante de la qualité des dossiers des EC au plan national, est inacceptable. Il y aura alors un risque prévisible de dérives au plan local que tout tout EC peut imaginer. Catherine Mamontoff, Professeure de droit public, Université NIce Sophia Antipolis.

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#461

2013-06-25 07:05

le vote nocturne d'une "petite loi" qui remet en cause les fondements mêmes de l'université française est une parfaite illustration des méthodes appliquées par les partis actuellement au pouvoir.

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#462

2013-06-25 07:15

Il y aurait des choses plus importantes à faire.

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#463 OUI

2013-06-25 07:22

Oui, débarrassez nous de cet archaïsme inutile, bouffeur de temps. une commission qui dit si tu as le droit de te présenter à un concours, c'est ridicule. c'est ne donner aucune valeur à la thèse/HDR et aux jurys qui y ont assisté et considérer que la commission chargée d'évaluer les dossiers pour un concours n'est pas capable de le faire. Ou comment faire plusieurs fois la même chose et faire perdre du temps à tout le monde! alors oui, supprimons la qualif!

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#464

2013-06-25 07:25

Il faut supprimer cet amendement voté en catimini.
Syndiquée répond à anti-syndicaliste

#465 Re: La réalité

2013-06-25 07:41

#39: - La réalité

Chère collègue,

vous écrivez :

"- les sections ne sont pas composées essentiellement de syndicalistes : je n'y rencontre que des enseignants/chercheurs qui ont fait le choix de s'impliquer pour l'enseignement supérieur et la recherche, et de représenter leurs pairs ;"

Il me semble que c'est à cela que s'investissent justement les syndicalistes et pas seulement dans les instances de décision et de pouvoir; ils prennent altruistement du temps pour les autres, pour que les institutions fonctionnent, paient des cotisations (élévées) pour du personnel à plein temps au niveau national, pour rémunérer les avocats pour aider leurs collègues en difficultés; votre façon voilée et indirecte de critiquer les syndicalistes est pernicieuse et me blesse profondément en tant que syndicaliste qui prend des coups en s'opposant (s'informer "Stratégie des alliées" développée par le Cabinet international Bossard et qui consiste surtout à éliminer les opposants, comme dans une grande enseigne d'ameublement).

Si notre dévotion et notre sens du collectif était plus soutenue et faisaient plus d'adeptes, l'université française n'en serait pas là ...

Seulement, il est plus aisé de laisser les syndicalistes prendre les coups pour les autres, de les critiquer de surcroît tout en se drapant soi-même de vertus ... L'avancée en 20 ans de l'égoïsme, la lâcheté, la cupidité, l'arrivisme, l'anti-syncalisme dans les universités françaises est frappante.

Continuez à prôner l'anti-syndicalisme primaire qui contribue à notre perte, si vous voulez;

de mon coté, je prônerai l'action collective dont l'efficacité dans la continuité est assurée par le syndicalisme.

Ex. : Règles congés de maternité (et maladie) en 2012. C'est un syndicat (le mien que je ne cite pas car le sujet n'est pas là), qui a alerté le ministère sur la non-conformité avec la réglementation européenne. Un des syndiqués du bureau national s'en est chargé durant plus de deux ans sans lacher le ministère. Ensuite, les autres syndicats sont venus en renfort. Et toutes les femmes EC ont désormais les mêmes droits d'une université à l'autre et d'une UFR à l'autre. Et ce droit est supérieur à tout ce que les femmes avaient pu optenir précédemment.

Attention : les associations telles SLU et SLR sont des acteurs essentiels qui ne sont pas à opposer au syndicalisme.

J'espère vous avoir convaincue, cordialement


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#466

2013-06-25 08:01

Evidemment qu'il n'y aura pas de pétition en faveur de ce texte, tout le monde voit bien que l'immense majorité des signataires sur ce site est déjà MCF ou PR. Evidemment que ceux qui sont pour la suppression du CNU ont peur des conséquences. Tous les signataires de cette pétition le savent très bien, et le système CNU fonctionne comme ça: faire la pression la plus immonde, celle à la carrière. Eh bien oui il y a des gens qui sont pour cette suppression, et vous aurez beau affirmer que certains doctorants la signent, vous ne m'enlèverez pas de l'idée que 13 000 signatures c'est peu comparé au nombre de thésards et de chercheurs en France. C'est un combat d'arrière garde et vous ne défendez qu'un système qui entretient le mandarinat disciplinaire.

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#467

2013-06-25 08:03

Un thésard n'est déjà plus tout à fait un étudiant et exerce déjà à plein temps le métier d'enseignant-chercheur pendant plusieurs années. A l'issue de sa thèse, il suffit d'un abruti
qui appartient à une autre chapelle pour décider arbitrairement qu'il n'a plus le droit d'exercer le métier pour lequel il a été formé. Il peut retenter l'année suivante mais combien de personnes sont prêtes à perdre un an sans revenu fixe, d'autant plus que le fait de n'avoir pas été qualifié la première fois constitue déjà un critère de rejet dans les commissions.

Soit on considère que la moitié des docteurs sont des Bogdanoff/Teyssier, soit il faut au moins admettre que ce système est violent, source de frustrations et qu'il est nécessaire de le réformer.

Or je ne vois aucun début de remise en question dans les commentaires favorables à la pétition. Apparemment le monde se divise en deux catégories : les chercheurs de génie et les
bras cassés. La qualification permet heureusement de se débarrasser des seconds.
Le CNU c'est un peu comme si on disait aux salariés d'Arcelor "Non seulement vous êtes virés, mais vous n'avez pas le droit de repostuler à un emploi de la même catégorie".

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#468 Re:

2013-06-25 08:04

#456: -

"Maintenons notre évaluation par les pairs de notre discipline"

DES PERSONNES SYNDIQUEES ET NOMMEES SONT-ELLES DES PAIRS?

EST-CE UNE EVALUATION PAR LES PAIRS?

N'EST-CE PAS UNE OCCASION DE REFONDER LE CNU?

QUAND EST-CE QU'ON VA PARLER DANS CETTE PETITION DE LA LRU BIEN PLUS IMPORTANTE?


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#469 Re:

2013-06-25 08:06

#466: -

"Evidemment qu'il n'y aura pas de pétition en faveur de ce texte, tout le monde voit bien que l'immense majorité des signataires sur ce site est déjà MCF ou PR. Evidemment que ceux qui sont pour la suppression du CNU ont peur des conséquences. Tous les signataires de cette pétition le savent très bien, et le système CNU fonctionne comme ça: faire la pression la plus immonde, celle à la carrière. Eh bien oui il y a des gens qui sont pour cette suppression, et vous aurez beau affirmer que certains doctorants la signent, vous ne m'enlèverez pas de l'idée que 13 000 signatures c'est peu comparé au nombre de thésards et de chercheurs en France. C'est un combat d'arrière garde et vous ne défendez qu'un système qui entretient le mandarinat disciplinaire."

BRAVO POUR CETTE REMARQUE


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#470 Re:

2013-06-25 08:09

#10: -

La qualification permet, au contraire, de s'assurer de la qualité des dossiers de candidats étrangers. Il faut garder à l'esprit que les personnes recrutées à l'issue de ce processus deviennent fonctionnaires de l'Etat Français. Il convient donc de veiller à la qualité du recrutement.


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#471 Re:

2013-06-25 08:11

#467: -

"Un thésard n'est déjà plus tout à fait un étudiant et exerce déjà à plein temps le métier d'enseignant-chercheur pendant plusieurs années. A l'issue de sa thèse, il suffit d'un abruti
qui appartient à une autre chapelle pour décider arbitrairement qu'il n'a plus le droit d'exercer le métier pour lequel il a été formé. Il peut retenter l'année suivante mais combien de personnes sont prêtes à perdre un an sans revenu fixe, d'autant plus que le fait de n'avoir pas été qualifié la première fois constitue déjà un critère de rejet dans les commissions.

Soit on considère que la moitié des docteurs sont des Bogdanoff/Teyssier, soit il faut au moins admettre que ce système est violent, source de frustrations et qu'il est nécessaire de le réformer.

Or je ne vois aucun début de remise en question dans les commentaires favorables à la pétition. Apparemment le monde se divise en deux catégories : les chercheurs de génie et les
bras cassés. La qualification permet heureusement de se débarrasser des seconds.
Le CNU c'est un peu comme si on disait aux salariés d'Arcelor "Non seulement vous êtes virés, mais vous n'avez pas le droit de repostuler à un emploi de la même catégorie".

CELA EST TRES JUSTE!

DANS CETTE PETITION ON DEFEND L'EVALUATION DES JEUNES DOCTEURS PAR LE CNU, EN DEGRADANT LEUR DIPLOME ET EN LES PRECARISANT.

EN REVANCHE, CONTINUONS A LAISSER TRANQUILLES LES ENSEIGNANTS CHERCHEURS DEJA EN POSTE ET LES MANDARINS DE CERTAINES SECTIONS DU CNU.


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#472 Re: Re: 155 et 168

2013-06-25 08:19

#428: - Re: 155 et 168

merci pour la réponse c plus clair là.


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#473 Re: Re:

2013-06-25 08:21

#20: - Re:

Cher visiteur, le Doctorat que vous avez obtenu n'est pas le résultat de la réussite à un "concours".

L'accès à la fonction publique française passe par un concours. Celui-ci doit nécessairement avoir un caractère national (c'est l'Etat Français qui vous paye et pas d'Université).

Le rôle du CNU et de la qualification est d'être une étape à ce concours (un concours sur titre).

Ceux qui espèrent accéder au statut d'enseignant-chercheur par la voie de la facilité sont favorables à la suppression de la qualification (contrairement à leurs ainés qui ont passé cette étape importante de leur carrière).

Le "copinage" existe partout. Il reste cependant marginal (nous ne sommes pas dans une république bananière). Ce n'est pas un argument valable pour justifier la suppression du CNU.

Syndiquée répond à anti-syndicaliste

#474 Re: rempart contre le localisme, la bonne blague

2013-06-25 08:21

#455: Le Chapelier - rempart contre le localisme, la bonne blague

Je vous invite à consulter ma réponse "Syndiquée répond à anti-syndicaliste"

#465 Re: La réalité

Vous insultez des personnes dévouées sans preuve.  C'est d'ailleurs l'ultime stratagème proposé par Schopenhauer dans "L'art d'avoir toujours raison" quand on veut avoir raison et qu'on a tord.

Bien sûr que le CNU ne fonctionne pas parfaitement (qui est parfait?). J'ai moi-même été barrée à la première classe des PR car forte opposante syndiquée à la LRU, je me suis marginalisée tandis que d'autres se mettaient de la vaseline (vous ?); donc, j'en ai les témoignages depuis, mon labo avait appelé le président du CNU (grenouilleur, ex de mon labo... non syndiqué, évidemment) pour me barrer. Ce qu'il a fort bien fait durant 4 ans !

Je fus également non qualifiée PR (à 34 ans), la première année, car un de mes rapporteurs (non syndiqué et également un gros grenouilleur devant l'éternel) était en conflit avec mon ex-directeur de thèse.

Je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain. Malgré mes déboires personnels, je soutiens fermement le CNU et déplore seulement que les syndiqués n'y soient pas plus nombreux. Si un syndiqué commence à vriller, il est alors jugé par les autres comme une brebis galeuse.

Au CNU comme au comité national, les syndiqués se battent pour les autres et contre les magouilles. J'en suis témoin.

Si vous y rencontrez des syndiqués se comportant comme des brebis galeuses magouilleuses, je vous invite à alerter leur syndicat. Ils ne seront plus jamais proposés sur les listes.

Ce qui est génant (CNU , CNRS) c'est la façon dont se passent les promotions qui permet d'exclure, d'enterrer de bons dossiers.

Il me semble qu'une étude sérieuse sur les procédures de promotions CNU et CNRS devrait être menée afin qu'une procédure obligatoire à toutes les sections (CNU CNRS) soit mise en place. Que ce soit au CNU ou au Comité National, les magouilles sont réalisées en cassant le groupe devant voter en sous-groupes (avant ou après l'examen des dossiers). C'est là que tout se joue sous pretexte d'efficacité (bien sûr ! l'argument de l'efficacité).

En local, c'est la magouille, le copinage total car pas de démocratie et de syndiqués élus. "Passe-moi le sel, je t'passe le poivre". Incontrôlable et extrèmement défavorable aux femmes, d'autant plus si elles sont syndiquées et actives (faut se faire bien voir du pouvoir ...).

steph

#475 Re: OUI

2013-06-25 08:23

#463: - OUI

ahhh mais oui, il est vrai que pendant l'analyse des travaux de thèses, on se penche aussi sur les différents enseignements effectués par le ou ladite doctorante...

argument déplorable