Non à la fermeture de la Manufacture de pianos Pleyel

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#4 Une pétition c'est bien mais ...

2013-11-13 21:50

... Un peu naïf :
1) Le problème est économique
2) Pleyel fai(sai)t aujourd'hui surtout des pianos de luxe

Alors, à moins que vous ayez des centaines d'amis richissimes prêts à financer la frabrication de tels pianos, la fermeture est courrue d'avance, faute de moyens ...

Réponses

Nat

#5 Re: Une pétition c'est bien mais ...

2013-11-13 21:52:39

#4: - Une pétition c'est bien mais ...

Je suis tout à fait d'accord avec le fait que Pleyel n'a pas joué sa meilleur carte en faisant du luxe, mais par principe et par passion, je ne peux pas rester sans rien faire, ça servira peut etre à rien, mais au moins je défends une cause qui me tient à coeur!


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#6 Re: Une pétition c'est bien mais ...

2013-11-13 21:52:48


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#7 Re: Une pétition c'est bien mais ...

2013-11-13 21:58:33

#4: - Une pétition c'est bien mais ...

Au risque de passer pour naïve, je maintiens ma position : l'enjeu n'est pas seulement économique !!

Chopin a aimé ces pianos, leur sonorité, leur toucher, ce n'est pas rien !! Et il n'est pas le seul .

S'il faut réagir uniquement avec froideur , rien ne pourra se faire, là il s'agit de passion , et quitte à faire sourire, au moins j'aurai essayé de ne pas laisser mourir ce témoin du Patrimoine immatériel dont nous sommes tous responsables.


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#10 Re: Une pétition c'est bien mais ...

2013-11-15 21:47:29

#4: - Une pétition c'est bien mais ...

Cette pétition est le reflet d'une triste perte. Plus que cette historique maison de piano, ce sont diverses artisans en France qui doivent stopper leurs activités. Perdre leur savoir-faire, leur compétences, leur prodruits riches de valeurs, de sens, de propiétés ... Cette pétition ne changera rien, mais quelle tristesse de savoir qu'un piano Pleyel est remplacé par 10 pianos chinois. En Effet, tout comme les percussions, les cuivres, les bois, .. La fabrication y est faite par milliers, à la chaîne, il n'y a plus de respect de la matière, la qualité disparait, le capitalisme et la bourse régissent le développement de ces nouvelles entreprises : la croissance est le mot d'ordre. 
Donc oui, le problème est économique, mais l'économie n'est pas une institution équitable, ni respectueuse, ni, à bien des égards, bénéfique.
Comment un artisan peut-il concurrencer un géant faisant de la masse ? N'est-ce pas en réorientant ses ativités vers la fabrication de luxe ?
Peut être qu'en ces temps, l'union et le soucis du respect des valeurs fondamentales sont primordiale ?
Un naïf a beaucoup de sens.
J.M.