CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

Quoted post


Anonyme

#131 l'horreur

2013-03-08 12:35

Imposer l’anglais dans les universités est une erreur. On doit pouvoir parler l’anglais, certes, mais de là à l’imposer comme langue d’enseignement c’est un autre monde. Mais par contre je ne me fais pas d’illusion, les gens accepteront car ils vont le considérer comme une preuve de modernisme. Malgré tout il faudra des décennies avant que le tout-anglais puisse s’installer. Mais ce type de décision est du pain béni pour le FN. Quel sera la suite remplacer le Français par l’anglais dans les écoles ? Enfin l’Europe sera anglophone, la recherche française de toute manière devient de plus en plus médiocre, elle n’a pas d’originalité. L’internationalisation devient un dogme, une dictature, faite pour la rentabilité et non pas pour l’universalisme. Qui peut croire que le fait d’attirer des étudiants étrangers se fait sur des idées humanistes. L’argent est le seul argument.

Réponses


Visiteur

#134 Re: l'horreur

2013-03-08 13:22:25

#131: - l'horreur

J'ai peur que vous ayez raison, que les Français pensent qu'il s'agit d'une bonne décision.

La majorité semble convaincue que la langue française n'est pas une langue d'avenir (elle le croit, on lui répète sans cesse) et que l'anglais offre plus de débouchés professionnels, qu'il ouvre la porte de la réussite et nous en sommes déjà envahis... suite logigue donc.

Les gens ne mesurent pas la catastrophe inéluctable que la mise en oeuvre de cette putain de loi entraînerait; à quel point il serait extrêmement dommageable pour nous et tout l'espace francophone et pour notre attractivité à l'international de la voir aboutir. Ils n'en voient pas les dangers. Je gage que rien dans les merdias ne les amènera à ces réflexions bien sûr.

En parleront-ils seulement ? J'en doute fort. Silence radio si j'ose dire.

Désintérêts, consignes des directions...?  probablement les deux (peut-être ne sont-ils pas au courant ?)

Il s'agit pour moi de l'acte de trahison le plus inimaginable fait à ce pays (et toute la francophonie).

En attaquant notre langue, c'est moi qui suis attaqué.

Il me semble que c'est ce que devrait ressentir tout Français.