Contre l'abattage des cèdres de la Citadelle de Forcalquier

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aqui aro

#26 Re: Re: Re: Patrimoine de l'unesco

2014-08-31 11:48

#21: la Pie railleuse - Re: Re: Patrimoine de l'unesco  

Officiellement ? Seuls les écrits restent, les paroles s'envolent, surtout quand elles sont rapportées par un journaliste dont on peut ensuite contester l'interprétation. Officiellement, sur le site de la Mairie, figure toujours le document "Cahier des clauses particulières", qui précise : "37 arbres de haute-tige ont été présélectionnés pour les travaux d'abattage. Cette présélection est une estimation. Il y aura une première commande ferme, suivie en cours de chantier d'une seconde pour affiner. La mission de l'entreprise consiste donc à abattre dans un premier temps entre dix et vingt sujets de haute-tige parmi les 37 points rouge".

Qui dit "premier temps" dit "deuxième temps".


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#27 Re: Re:

2014-08-31 16:07

#8: - Re:  

 Cette pétition est lancée par la SPPEF dont le délégué départemental est Stéphane DEGRAEUWE, par ailleurs Administrateur de l'Association LUBERON NATURE, agréée pour la protection de l'environnement et intervenant sur le périmètre du Parc Naturel Régional du Luberon. La SPPEF est membre de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS) du département des Alpes de Haute Provence (Commission préfectorale). La SPPEF a été informée de ce projet en recevant au cours de la 3ème semaine de juin la convocation et l'ordre du jour de la réunion de la CDNPS du 1er juillet 2014.


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#28

2014-08-31 21:34

C'est une HONTE! On se demande même, comment une telle aberration est possible!?
Ces gens-là, n'ont même pas conscience de ce qu'ils veulent faire : abattre des arbres, et surtout Ces arbres, c'est exactement comme s'ils exécutaient des êtres humains innocents!! Pour eux "ce sont juste des arbres" ou plus exactement : des objets, des choses..! Ces gens-là, n'ont absolument aucun respect! Ils n'ont aucune conscience du crime qu'ils s'apprêtent à commettre..

Visiteur

#29

2014-08-31 21:41

Honte à ceux qui s'apprêtent à commettre un tel crime!!!
Communiqué de la SPPEF 04 31 aout

#30

2014-09-01 05:13

abcdef abcdef

Suite à l’article publié par la quotidien LA PROVENCE (édition Alpes du samedi 30 août), la SPPEF souhaite formuler les observations suivantes :

 

1.      La demande « d’instance de classement » du site a été adressée à la Ministre de l’Ecologie, Mme Ségolène ROYAL, non seulement par la SPPEF, mais aussi par l’Association LUBERON NATURE, agréée au titre de la protection de l’environnement,  qui intervient sur le périmètre du Parc Naturel Régional du Luberon. L’article ne mentionne pas la présence sur le site lors de l’interview demandée par le journal de Monsieur Jean DAUM, Président de LUBERON NATURE.

 

2.      Ni la SPPEF, ni LUBERON NATURE, n’ont été informés par le Ministère de l’Ecologie ou par la Préfecture qu’un Inspecteur Général des Sites allait se déplacer sur le site de la Citadelle de Forcalquier. La SPPEF s’étonne de ne pas avoir été invitée sur le site, conformément aux principes démocratiques du débat contradictoire, pour exprimer ses observations à l’Inspecteur Général des Sites.

 

3.      La SPPEF n’a pas demandé que soit « évalué la pertinence du projet de « mise en valeur de la Citadelle » », mais que soit engagée une étude dénommée « instance de classement » pour requalifier le site de la Citadelle comme site « classé » afin de mettre la Citadelle de Forcalquier sous la protection d’une réglementation véritablement contraignante.  C’est sur cette demande que devrait se prononcer l’Inspection Générale.

 

4.      La SPPEF a démontré que le patrimoine végétal constitué par la cédraie, n’avait pas été évalué dans le cadre des études préalables qui ont abouti à la production du document « Mise en valeur de la Citadelle / Etude d’Esquisse-Programme / Juin 2011 ». C’est la SPPEF qui est intervenue auprès de l’ethnobotaniste désignée par le Parc pour évaluer la cédraie et conclure le 1er juillet 2014 à son classement à l’inventaire des arbres remarquables de la Réserve de Biosphère de l’UNESCO Luberon-Montagne de Lure. On rappellera que cet inventaire est mené dans toutes les régions françaises par une administration de l’Etat, la DREAL, rattachée au Ministère de l’Ecologie. La DREAL PACA l’a délégué au Parc pour la Réserve de Biosphère de l’UNESCO Luberon-Montagne de Lure.

 

5.      Ce dossier illustre un problème d’ordre national : le classement en tant « qu’arbre remarquable » n’implique aucune protection juridique. Le propriétaire est libre de le couper ! C’est ainsi qu’Alain BARATON, Jardinier en chef de Versailles, a publié en 2013 un livre intitulé « La Haine de l’arbre ». Dans le chapitre « Aux arbres, citoyens », il milite pour « offrir aux arbres remarquables un statut juridique qui les protège vraiment et définitivement de la folie des hommes ». Le rapport de l’Inspection Générale devrait alerter la Ministre sur ce sujet important.

 

  1. Cette demande de réévaluation du site est d’autant plus justifiée que le projet de loi biodiversité, actuellement en discussion au Parlement,  prévoit la suppression des sites inscrits. On devra donc examiner tous ces sites inscrits avant de prononcer leur suppression.

 

Le classement du site rendrait obligatoire la saisine de la CDNPS 04 pour avis, et donc autorisation, contrairement à un site seulement « inscrit » pour lequel les travaux sont soumis au seul avis consultatif de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) en sa qualité de représentant départemental de la DREAL.

 

  1. On peut comprendre l’hésitation à engager la procédure, nécessairement longue, car impliquant la mise en œuvre d’une méthodologie (qui ne peut se résumer à une inspection sur le site), et la saisine de la Commission Départementale de la Nature, des Sites et des Paysages (CDNPS) : elle suspend tous travaux pendant 12 mois.

 

  1. La SPPEF n’a jamais prétendu qu’ « un changement de classification empêcherait la mise en valeur de la Citadelle » , mais seulement que  la procédure serait beaucoup plus contraignante car la Ville devrait présenter le projet à la CDNPS qui rendrait cette fois un avis !

 

  1. La SPPEF n’a jamais dit que la Commune n’avait pas respecté la procédure applicable aux sites « inscrits ». Sa demande officielle auprès de l’ABF date du 18 décembre 2013. C’est l’ABF qui a pris l’initiative de saisir « pour information » la CDNPS dès le mois de janvier 2014. Il a fallu attendre la réunion du 1er juillet pour que ce sujet figure à son ordre du jour.  Au 1er juillet, l’ABF n’avait pas officiellement adressé à la Commune son avis consultatif, alors que la Commune, constatant que le délai de réponse était passé (ce qui vaut en droit administratif accord tacite), avait lancé un appel d’offres, puis notifié le marché ! Dans de telles circonstances, on peut se demander ce qui motivait le besoin « d’informer » la Commission. De plus, la Commune n’a été informée de cette saisine qu’en juin, après avoir notifié le marché !

 

Ce résumé des faits démontre bien que le statut de « site inscrit » donne tout pouvoir à une Commune. De ce point de vue, on comprend la volonté de l’Etat de supprimer les sites inscrits au motif de la « simplification administrative », comprendre que les ABF sont surchargés par cette procédure jugée inutile consistant à rendre des avis consultatifs pour lesquels les Communes peuvent légalement passer outre s’ils sont négatifs !

 

10.   La SPPEF demande que l’avis de l’ABF évoqué par le sous-préfet de Forcalquier et le rapport  de l’Inspecteur Général des Sites soient rendus public.

 

  1. La SPPEF maintient que c’est la décision prise de construire cette nouvelle calade, sans en justifier la raison, qui implique de  purger le sol des racines des cèdres et donc de couper des cèdres centenaires jugés « arbres remarquables ». La décision d’enfouir un réseau d’électricité et d’eau potable empêche d’envisager une autre alternative : renoncer à une calade en pierre posée à même le sol terrassé, mais par exemple poser une calade en caillebotis.

 

12.  La SPPEF ne comprend pas pourquoi la construction de cette calade est jugée prioritaire alors que les vestiges de la Tour de l’Evêque et de la Cathédrale St Mary sont dans un état lamentable de conservation, soumis à une pluviométrie exceptionnelle depuis ces dernières années dans notre région. A sa connaissance, aucune opération de sauvegarde n’est engagée.

 

13.  Considérant que la Commune de Forcalquier n’a pas répondu à la demande de rendez-vous exprimée dès le 28 juin, la SPPEF a lancé une pétition en ligne : www.pétitions24.net/cedrescitadelledeforcalquier

 

14.  L’Association Mérindol Environnement (AME), présidée par Monsieur Jean-Louis MILLET,  a rencontré sur le site de la Citadelle l’architecte du Parc, Monsieur COHEN, le vendredi 22 août. Monsieur MILLET lui a signifié par téléphone le lundi 25 août qu’AME s’oppose à l’abattage des cèdres et qu’un Collectif pour la sauvegarde des cèdres de la Citadelle de Forcalquier se constituait autour de militants écologistes très concernés par la protection des arbres.

 

15.  AME a informé la SPPEF que des marques en couleur avaient été enlevées (par qui ? quand ?) sur des cèdres identifiés sur le plan d’abattage communiqué à la CDNPS le 1er juillet.

 

16.  Ce « Collectif Cèdres » qui compte des membres de la coopérative LONGO MAÏ qui fête ses 40 ans d’existence, a invité la SPPEF à communiquer les principaux documents résumant sa lutte contre l’abattage significatif de la cédraie. La SPPEF lui a présenté le texte de la pétition. Le Collectif Cèdres a décidé d’appuyer le lancement de la pétition citoyenne dans un tract qui sera diffusé la semaine prochaine. Il organise une réunion d’information le jeudi 4 septembre à 19 heures au bas de l’Avenue des Quatre Reines à Forcalquier. Une émission sur Radio Zinzine est prévue le mardi 2 septembre à 17 heures.

 

17.  La SPPEF conteste cette démarche engagée par la Commune de réviser à la baisse le nombre de cèdres qu’elle veut faire abattre : pré-sélection de 37, quantité maximale sur l’appel d’offres portée à 50, et maintenant 20. Cela confirme qu’aucune paysagère sérieuse n’a été faite. La SPPEF maintient sa demande qu’une étude d’impact soit effectuée pour simuler l’évolution du paysage (vu de la Citadelle, et vu du bas de la Ville) consécutif à l’abattage des cèdres.


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#31 Communiqué SPPEF

2014-09-01 06:07

La SPPEF vous propose des extraits de l'appel d'offre : la gestion durable des cèdres, classés "arbres remarquables" ce qui ne les protège pas, c'est de les transformer en billes de bois pour la menuiserie !

abcdef abcdef

Extrait « avis d’appel d’offre du 9 janvier 2014 » :

 

 « Quantités (fournitures et services), nature et étendue (travaux) : marché à bons de commande. Quantité minimum : 10 sujets Quantité maximum : 50 sujets. »

 

Extrait du document : « MARCHE A BONS DE COMMANDE POUR LA GESTION DES ARBRES DE LA CITADELLE Cahier des clauses particulières (CCP)

Mise en valeur de la Citadelle de Forcalquier »

 

« Les travaux de l'entreprise concernent essentiellement :

- L’abattage et le sciage à ras de terre des arbres sélectionnés à l’issue de l’étude paysagère qui vise à gérer durablement le patrimoine forestier des cèdres, ensemble emblématique de la Citadelle

- Le nettoyage de certaines zones avec purge des jeunes sujets

- L’évacuation des déchets végétaux et le transport des billes de bois

« La ville de Forcalquier souhaite gérer durablement le patrimoine forestier des cèdres présents sur les pentes de la Citadelle qui est un site inscrit, libérer les points de vue et panoramas occultés et enfin, préserver les structures bâties historiques, »

 

« 1. Description d’exécution

1.1 Présentation de la mission

37 arbres de haute-tige ont été présélectionnés pour les travaux d’abattage. Cette présélection est une estimation. Il y aura une première commande ferme, suivie en cours de chantier d’une seconde pour affiner.

La mission de l’entreprise consiste donc à abattre dans un premier temps entre 10 et 20 sujets de haute-tige (parmi les 37 points rouge) et à purger 4 zones (poches orangées) en éliminant les plus jeunes et moyens sujets tout en conservant certains sujets moyens. »

 

« Sur la partie supérieure du site, la rénovation des accès et cheminements avec la pose de calade est prévue. Certains arbres qui seront abattus ont vu leurs racines se développer largement à l’intérieur des chemins. L’entreprise devra retirer au droit du cheminement les plus grosses racines (le travail fin de nettoyage sera assurée par l’entreprise qui réalisera la calade).

 

« 1.4 Evacuation et valorisation des produits de coupe

Le débitage des billes de bois avant débardage sera de 2,20 ou 3,20, voire 4,20 mètres selon la configuration des sujets et les contraintes d’évacuation. L’entreprise devra ensuite acheminer les billes de bois sur un lieu de stockage à définir ultérieurement, dans un rayon de 40 km maximum autour de Forcalquier, afin que cette ressource puisse être valorisée ultérieurement en bois d’oeuvre. »

 

 


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#32 Communiqué SPPEF

2014-09-01 06:16

Ci-joint le plan du projet de calade figurant dans un document de l'appel d'offres clos au 7 août 2014. L'attribution de ce marché fera l'objet d'un vote d'une délibération en Conseil Municipal. Analyse en cours dans une commission communale des marchés publics.

En pointillé les deux canalisations à enfouir : réseau électricité et réseau eau potable. En conséquence les racines des cèdres sont un problème. De nombreux cèdres se trouvent malheureusement à cet endroit.

Question : pourquoi veut-on consacrer de l'argent pour construire une calade supplémentaire dont le seul intérêt est d'offrir un accès plus court, mais très pentu à la "Grotte de Lourdes" et non pas à la Tour St Mary ?

 

Ne serait-il pas préférable d'interdire l'accès à ce sentier traversé par les racines des cèdres et de restituer l'endroit à l'espace naturel nécessaire aux cèdres ?

N'est-il pas plus urgent de consacrer de l'argent au sauvetage des vestiges de la Tour et de l'église St Mary qui subissent les dégâts de la pluie et de la végétation sur les pierres ?

bard

#33 Re:

2014-09-02 06:43

.#25: -  

 Les cèdres retienent l'eau la boue que deviendra la citadelle dans quelques annees et les maisons en contrebas j'ai votée pour mon maire mais là je  ne suis pas d'accore avec lui 

 


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#34

2014-09-02 07:28

laissons la nature nous porter conseil...:)

Visiteur

#35

2014-09-02 07:59

suis d'accord pour ne pas abattre ces arbres


Visiteur

#36

2014-09-02 11:26

Il faut sauver notre patrimoine et le site si beau de Forcalquier

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#37

2014-09-03 09:21

à qui profite le crime ?

Visiteur

#38

2014-09-03 15:51

les arbres et l'eau c'est la vie

Visiteur

#39

2014-09-03 16:16

I grew up with those trees..The view will never be the same without them!!

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#40 Communiqué SPPEF

2014-09-03 23:53

abcdef abcdef

Suite à l’article publié par la quotidien LA MARSEILLAISE (édition Alpes du mercredi 3 septembre), la SPPEF souhaite formuler les observations suivantes :

 1.      La SPPEF a indiqué que de nombreuses souches existaient déjà sur le site. Il est confirmé par le 1er Adjoint, Monsieur Gérard AVRIL, qu’une coupe d’une vingtaine de cèdres a été effectuée en 2006. S’agissant d’un site inscrit, la demande d’avis consultatif de l’ABF est obligatoire.

 En conséquence, la SPPEF demande que soit rendu public le dossier de demande d’abattage de 2006 (qui permettra de comprendre les motifs, les emplacements et l’âge des sujets déjà coupés) ainsi que l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, agissant en qualité de représentant de la DREAL dans le département.

 Le constat de la SPPEF est donc confirmé : la cédraie a déjà fait l’objet de coupes.

 

2.      La SPPEF ne comprend pas pourquoi il est dit que « l’attribution du marché n’est pas encore notifiée » alors que lors de la rencontre en Mairie du Service Technique le 26 juin, le contraire a été affirmé en précisant que les travaux d’abattage étaient prévus au cours de la seconde quinzaine de septembre.

 De plus, l’hebdomadaire HAUTE PROVENCE INFO précise dans son article en date du 8 août : « des travaux qui seront réalisés par l’entreprise Vergne & Poirot ».

 N’a-t-on pas confondu « notification du marché » et « notification de l’ordre de service » ?

 

3.Dans sa lettre en date du 28 juin (sans réponse), la SPPEF a demandé la communication de « l’étude paysagère » évoquée dans le dossier intitulé « Mise en valeur de la Citadelle / Gestion des arbres » : « La sélection des arbres (cèdres majoritairement) issue de l’étude paysagère… » et le « plan de repérage des arbres sélectionnés pour l’abattage » indique « Arbres de haute tige sélectionnés : 37 au total ». La SPPEF réitère la demande.

 Aujourd’hui l’article de presse désigne un « diagnostic d’abattage  qui détaille la sélection des 24 arbres ciblés ».

 De quel document s’agit-il ? Sa date ? La SPPEF demande que ce document soit rendu public.

 

 


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#41 Communiqué SPPEF suite

2014-09-03 23:57

abcdef abcdef

4.      On ne peut que constater les variations constantes de la quantité des arbres promis à l’abattage :

 4.1 La lecture du cahier des clauses particulières de ce « Marché à bons de commande pour la gestion des arbres de la Citadelle »  permet de relever les points suivants :

 -           « abattage et sciage à ras de terre des arbres sélectionnés à l’issue de l’étude paysagère qui vise à gérer durablement le patrimoine forestier des cèdres, ensemble emblématique de la Citadelle »

 -          « 37 arbres de haute tige ont été pré-sélectionnésCette pré-sélection est une estimation. Il y aura une première commande ferme, suivie en cours de chantier d’une seconde pour affiner. La mission de l’entreprise consiste donc à abattre dans un premier temps entre 10 et 20 sujets de haute-tige (parmi les 37 points rouge) et à purger 4 zones (poches orangées) en éliminant les plus jeunes et moyens sujets tout en conservant certains sujets moyens. »

 

Ce document est cohérent avec les propos cités dans l’article de l’hebdomadaire HAUTE PROVENCE INFO en date du 8 août, de Monsieur Patrick COHEN, Architecte du Patrimoine au Parc Naturel Régional du Luberon, assurant la mission de maîtrise d’œuvre auprès de la Commune, suite à appel d’offres : « Nous avons étudié les arbres un par un et sur les 37 arbres identifiés, 20 seront coupés. On avisera ensuite pour la deuxième moitié ».

 

4.2 Dans l’article publié par le quotidien LA PROVENCE du 30 août, sont rapportés des propos du Sous-préfet de Forcalquier, Monsieur Pascal ZINGRAFF : « le projet ne porte pas sur 50 ou 37 arbres, mais seulement sur 20 ».

 Ne serait-ce pas les 20 arbres du « premier temps » indiqué dans le cahier des clauses particulières de l’appel d’offres ?

 


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#42 Communiqué SPPEF suite

2014-09-04 00:08

abcdef abcdef

 5.Il y a bien un lien entre la volonté de construire une nouvelle calade et le besoin de supprimer les racines des cèdres sur son emplacement, ce qui implique l’abattage des cèdres :

 « Sur la partie supérieure du site, la rénovation des accès et cheminements avec la pose de calade est prévue. Certains arbres qui seront abattus ont vu leurs racines se développer largement à l’intérieur des chemins. L’entreprise devra retirer au droit du cheminement les plus grosses racines (le travail de fin de nettoyage sera assuré par l’entreprise qui réalisera la calade) » (Extrait cahier des clauses particulières du marché)

 Soulignons que le document de présentation globale du projet (« Etude d’Esquisse  Programme Juin 2011 ») transmis à la SPPEF par le Service Technique de la Commune indique :

 « Les cheminements

 « On constate également sur le site un foisonnement de sentiers mal hiérarchisés ce qui implique une difficulté de s'orienter sur le site et un nombre conséquent de sentiers à entretenir. »

Sur le site, on constate un entretien défectueux des cheminements ainsi qu'une grande différence de traitement des sentiers: certains revêtements sont en bitume, en terre, en vraie et fausse calade sans raison apparente. Cette hétérogénéité des traitements n'est pas esthétique (transition brutale, sans raccord entre une calade et du bitume). De plus, le déplacement sur site n'est pas aisé: le traitement des calades n'a pas été effectué dans une volonté de prioriser les cheminements sur certaines portions. »

.D’où les questions à ce jour toujours sans réponse : à quoi sert cette future calade ? quelle est l’origine de ce sentier ?  (Ne serait-ce pas un accès plus direct à la « grotte de Lourdes » créé à l’initiative incontrôlée des visiteurs depuis des décennies qui préfèrent couper au plus court en évitant de suivre la « calade historique » ? ) pourquoi ne pas supprimer l’accès à ce sentier et restituer l’espace à la nature ?

La SPPEF ne comprend pas pourquoi la construction de cette calade est jugée prioritaire alors que les vestiges de la Tour de l’Evêque et de la Cathédrale St Mary sont dans un état lamentable de conservation, soumis à une pluviométrie exceptionnelle depuis ces dernières années dans notre région.


Visiteur

#43 Re: Communiqué SPPEF suite

2014-09-04 06:38


Visiteur

#44

2014-09-04 06:47

J'aimerais savoir le coût estimé de l'abattage des cèdres,de l'enlèvement des troncs et des branchages,l'arrachage des racines, le nivellement du sol et la construction d'une calade.

Par les temps qui courent ne vaudrait-il pas mieux investir l'argent public dans un ou des projets moins absurdes et utiles à la communauté???!!!


Anonyme

#45 Réponse à la question commentaire n°44

2014-09-04 09:15

Réponse de la SPPEF :

Vous trouverez ci-dessous copie d'un échange sur Facebook entre une personne réagissant au premier article paru dans La Provence le 4 août et la réponse de la Ville de Forcalquier.

A la question posée, la réponse est en toute fin du propos de la Ville : de l'ordre de  18 000 € "pour une trentaine d'arbres".

On notera :

- 1) que la SPPEF a immédiatement écrit à la Commune (lettre en date du 28 juin) exposant ses observations et questions, demeurée sans réponse. La SPPEF demandait un rendez-vous. Face à ce mutisme et à l'issue de la réunion du 1er juillet de la CDNPS (Commission Départementale de la Nature des Paysages et des Sites), la SPPEF s'est résolue à saisir la Ministre de l'Ecologie, Ségolène ROYAL, afin de lui demander d'engager une "instance de classement" du site seulement inscrit. Il s'agit d'engager une procédure qui ne se résume pas à l'intervention d'un Inspecteur Général des Sites, impliquant cette fois la saisine pour avis de la CDNPS et qui est suspensive de travaux pendant 12 mois.

Nos arguments sont forts : l

- la cédraie n'a pas été évaluée en tant que patrimoine végétal lors des études préalables

- c'et la SPPEF qui a saisi l'ethnobotaniste en charge par la DREAL et le Parc Naturel Régional du Luberon, de procéder à l'inventaire des "arbres remarquables" : saisine le 30 juin 2014, conclusion positive d'enregistrement à l'inventaire le 2 juillet, malheureusement au lendemain de la réunion de la CDNPS

- il y a  une menace sérieuse sur le site liée à la décision d'abattage

- la réévaluation de ce site (15 ha) pour envisager de le placer sous le statut très protecteur de "site classé" est de toute façon nécessaire compte tenu de loi dite de biodiversité en cours de discussion au Parlement qui prévoit la suppression des sites seulement inscrits comme celui de la Citadelle.

Cette décision relève seulement du Ministre.

 

- 2) c'est l'ABF et non la Ville qui a saisi la Commission "pour information", c'est-à-dire sans vote rendant un avis de la Commission. La Ville a sollicité l'avis consultatif de l'ABF, représentant de la DREAL dans le département, par lettre en date du 18 décembre 2013. La loi a donc été respectée. Le 1er juillet, l'ABF n'avait pas répondu à la Ville qui, semble-t-il, a appris cette saisine non prévue dans les textes, lors de la convocation mi-juin 2014 de la réunion de la CDNPS du 1er juillet.

Au cours de ces 6 mois, et constatant probablement que le délai de non-réponse valant accord tacite était passé, la Ville a lancé l'appel d'offres d'abattage. Le Service Technique a dit lors de sa rencontre avec la SPPEF le 26 juin que le marché était notifié et qu'il restait à "notifier l'ordre de service" pour un abattage prévu au cours de la seconde quinzaine de septembre.

Ce délai très court a justifié également l'intervention auprès de la Ministre.

En conséquence, la Commission n'a pas pu rendre un avis favorable puisqu'il n'y a pas eu de vote.

L'ABF a laissé entendre qu'il répondrait à la Ville en reprenant des observations formulées par la Commission : la SPPEF ignore si cet avis de l'ABF a été adressé à la Commune.

La SPPEF avait souligné l'absence d'étude d'impact sur le paysage (Citadelle vue du bas, Ville vue du Plateau de la Citadelle). Les représentants de la Ville ont confirmé ce point.

 

 

 

 

 

 

De :
Envoyé : lundi 4 août 2014 21:13
À :
Objet : Facebook échange

XX de Forcalquier

Je viens d'apprendre que les cèdres de la citadelle sont en train d'être tous abattus! Comment
est-ce possible? Ne sont ils pas inscrits sur la liste des arbres remarquables des Alpes de Haute-
Provence, de plus de 120 ans? Juste pour en définitive voir le panorama depuis la Citadelle,
façon minérale. Ces cèdres font partis du paysage et de la beauté du lieu, tout en apportant de
l'ombre pour la montée au coeur de l'été, en se déplaçant on a la vue dégagée sur les alentours.
Forcalquier semble vouloir s'enlaidir!
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Ville de Forcalquier

De nombreuses rumeurs circulent sur le projet de valorisation et de préservation du site de la
citadelle. Il est regrettable que ces détracteurs n’aient jamais sollicité de rendez-vous auprès de la commune ou du parc du Luberon afin de prendre connaissance du dossier et de mieux appréhender le projet de protection et de mise en valeur porté par la municipalité.


Christophe Castaner, député-maire, « les invite à se rapprocher des services du parc du Luberon pour consulter le dossier. Qui peut imaginer un instant que le parc garant de la préservation du patrimoine naturel, patrimonial et culturel puisse se transformer en bucheron sanguinaire ?!


Certains font de la polémique et de la rumeur leur quotidien. Jamais un tel programme de sauvegarde de la Citadelle n’a été engagé depuis au moins un siècle mais il restera toujours des sachants et des manipulateurs pour critiquer ce qu’ils n’auraient de toute façon jamais fait. »


Un programme pluriannuel de valorisation de la Citadelle
En 2013, une première phase de travaux a été engagée pour un montant de 800 000 € HT. Ainsi, la plate-forme supérieure, qui accueille Notre-Dame-de-Provence et le carillon, a été consolidée. L’ancien local des scouts a été démoli pour révéler une citerne ancestrale et offrir un espace paysager.


La commune porte un projet global ambitieux de 1,5 M € sur plusieurs années, validé en décembre 2011 par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles).


Cette année, les travaux programmés consistent en l’abattage d’arbres et la réhabilitation de la calade d’accès à Saint-Mary.
Un comité de pilotage, associant élus et services de la mairie de Forcalquier, techniciens du parc du Luberon,l’Architecte des bâtiments de France, citoyens, associations (ACROF, Renouveau campanaire, …), se réunit régulièrement pour décider du programme de conservation et de mise de valeur du site de la citadelle.


Enfin, le parc naturel régional du Luberon a rendu une étude dans lequel il préconise l’abattage de certains arbres (une trentaine) qui se sont particulièrement développés ces dernières années. Cette opération a pour objectifs de libérer des vues, préserver les structures bâties aujourd’hui déstabilisées ou altérées par les arbres et leurs racines (murets, calades, …) et préserver le patrimoine arboré.
Dans un objectif de développement durable, la municipalité a décidé de valoriser dans des projets futurs les arbres abattus.


Ce projet a été soumis et approuvé par l’Architecte des bâtiments de France. D’autre part, bien que la saisine de la commission départementale de la nature des Paysages et des Sites ne soit pas obligatoire, la commune a fait le choix de le présenter. Cette commission a émis un avis favorable.


La commune a lancé un appel d’offres. Le coût de l’abattage d’une trentaine d’arbres est estimé à 18 040 € HT.


Visiteur

#46 citadelle Forcalquier

2014-09-04 12:00

Merci d'avoir précisé le montant de l'abattage des cèdres ,je serais curieux de savoir quel sera la somme dépensée pour le reste du chantier?

Terrassements,tranchée pour l'eau et l'électricité,construction de la calade avec je suppose des rigoles pour éviter l'errosion!!!!


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#47

2014-09-04 16:25

y'a rien de plus important dans la vie a faire que de continuer a détruire mère nature , les dégâts sont déjà considérables...vous attendez quoi a la vin ? des villes que de béton ???

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#48

2014-09-04 22:25

4 septembre 2014

Parallelement à cette pétition sur internet, des pétitions papier circulent désormais en ville. Elles ont recueillis à ce jour 120 signatures (à rajouter donc aux 450 sur petitions24.net). Nous en sommes donc à 570 aujourd'hui, à une semaine de mise en ligne. Vous pouvez retirer d'autres formulaires de petition et des nouveaux tracts qui annonceront les événements à venir, au stand de Terre de Liens, ce samedi 6 septembre au Carrefour des Associations qui aura lieu dans toute la ville entre 10 h et 17 h.

La réunion d'information de ce soir, sur ce projet aberrant a été très dynamisante et pas mal d'idées et propositions en ont émérgées ! 

Faites passer le lien ou le formulaire papier pour récolter encore plus de signatures ! 

l'Ecriveur

#49

2014-09-05 07:29

J'ai souvent constaté qu'abattre un arbre donnait un sentiment de puissance, comme si l'on avait des comptes à régler avec ces étranges êtres. A ce sujet, vous pouvez lire mon conte poétique: "Des hommes sont venus" http://auteur-contes-denis-marulaz.blogspot.fr/ Bon courage à vous. D.M. l'Ecriveur


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#50

2014-09-05 09:09

J'espère que nos honorables cèdres centenaires seront sauvés et continuerons de plaire au futures générations.