Une autre loi pour la direction d'école

Non à la proposition de loi, oui à d’autres mesures pour la direction et le fonctionnement de l’école !

Les constats sont partagés depuis longtemps : la mission de directeur d’école s’est considérablement complexifiée, les conditions de travail se sont dégradées, le temps, la formation et la rémunération qui leur sont attribués ne sont pas suffisants.

A partir de ces constats, une loi qui remet totalement en question l’identité même de l’école primaire publique est actuellement proposée à l’assemblée nationale. Le contenu de la loi est éminemment idéologique : le fonctionnement de l’école primaire publique dérange. Elle est jusqu’à présent une entité dans laquelle beaucoup de décisions se prennent de façon collégiale en conseil des maîtres. Cette loi, en donnant aux directeurs d’aussi grosses responsabilités et pouvoirs de décision, ne les protège pas. Au contraire, elle les expose. La revalorisation et le temps promis ne sont pas gratuits. Les directrices et les directeurs, ne faisant plus partie intégrante d’une équipe pédagogique, vont être encore davantage exposés et isolés. La volonté politique récurrente de vouloir donner davantage de pouvoir ou de responsabilités aux directrices et aux directeurs ne répond en rien aux besoins du terrain. Ce sont bien des moyens supplémentaires en temps, en formation et en personnel qui permettront d'améliorer le fonctionnement des écoles et les conditions de travail de direction.

Nous refusons la proposition de loi telle qu’elle est construite. Les parlementaires présentant cette loi indiquent qu’elle a été construite en concertation avec les personnels concernés. Or, cette loi est présentée en première lecture à l’Assemblée Nationale dans le courant du mois de juin, sans que le texte n’ait été proposé aux principaux concernés. Cette loi n’est pas la solution aux problématiques des directeurs et du fonctionnement de l’école.

Quelques exemples concrets :

Constats

 

Proposition de loi

Ce que nous voulons

Les directeurs manquent de temps

Pas de classe pour les directeurs des écoles de plus de 8 classes, mais ils peuvent être amenés à remplir des missions complémentaires.

 

Une amélioration du taux de décharge de direction pour l’ensemble des écoles, pour pouvoir exercer pleinement et sereinement la mission, sans ajout de tâches ni contrepartie. 

Les directeurs manquent d’aide administrative

Les communes peuvent mettre à disposition des directeurs une aide de conciergerie ou aide administrative.

Une équipe administrative et de vie scolaire, exercée par des emplois statutaires, formés et recrutés par l’éducation nationale.

Les responsabilités des directeurs ne sont pas clairement établies.

Le directeur est décisionnaire lors des débats qu’il organise sur tous les sujets (y compris pédagogiques).

La place du conseil des maîtres ainsi que la liberté pédagogique doivent être réaffirmées. Les décisions se prennent de façon collégiale, ce qui est protecteur pour chacun. 

Les directeurs manquent de formation.

Les directeurs devront suivre une formation qui sera un préalable exigé à l’accès à la liste d’aptitude fonction. 

Les enseignants étant inscrits sur la liste d’aptitude direction doivent bénéficier d’une formation qualifiante. 

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