Liberté des vaccinations

LETTRE OUVERTE AUX PARLEMENTAIRES  

Mesdames et Messieurs les sénateurs et les députés,   Alors que le grand débat sur les vaccinations prévu en automne 2015 n’a toujours pas eu lieu et que la Conférence Nationale de Santé n’en sera pas l’organisatrice, ce qui provoqua la démission à grand fracas de son secrétaire général Thomas Dietrich, le 19 février 2016, pouvez-vous dire à vos concitoyens si vous avez ou non l’intention d’abroger enfin les lois d’obligation vaccinale qui subsistent dans notre pays : diphtérie, tétanos, poliomyélite respectivement votées le 25 juin 1938, le 24 novembre 1940 et le 1er juillet 1964 ?   Outre le fait qu’elles soient anticonstitutionnelles, savez-vous de quelle manière les votes de vos aînés ont été obtenus pour leur promulgation ?  

Diphtérie : en 1925, une épidémie de diphtérie ayant éclaté dans l’armée du Rhin, on décida de pratiquer la vaccination par l’anatoxine mise au point par Gaston Ramon. Le médecin militaire Zoeller vaccina 305 recrues : 11 cas de diphtérie survinrent sur les 305 recrues vaccinées, un seul cas survint chez les 700 recrues non vaccinées.   La conclusion s’imposait : le vaccin provoquait la diphtérie, la sagesse commandait donc d’en abandonner l’emploi. Mais il n’en fut pas ainsi, car une telle décision supprimait le commerce de ce vaccin inauguré depuis 2 ans. Aussi, on prétendit que les diphtéries des vaccinés étaient survenues chez des hommes incomplètement immunisés, c’est-à-dire trop récemment vaccinés et qu’elles devaient être retirées du lot des vaccinés pour être portées dans le lot des non vaccinés.   Cette entorse à la vérité avait pour effet de changer complètement le résultat de l’expérience de Zoeller dans le but de ne pas entraver le commerce du vaccin. Le 6 décembre 1927 l’Académie de Médecine exposait que cette vaccination avait fait preuve de son efficacité et de son innocuité et demandait aux pouvoirs publics que cette méthode soit instituée systématiquement parmi les enfants, notamment ceux qui fréquentent les écoles (Chambre des députés, session de 1930. Annexe au procès-verbal de la 2ème séance du 11 juillet 1930).   De 1927 à 1938 l’anatoxine diphtérique entraîna un nombre considérable d’accidents, certains suivis de mort. Il y eut des protestations de nombreux médecins, mais on n’en tint pas compte et un projet de loi rendant cette vaccination obligatoire arriva au Parlement. Dans le Journal Officiel du 25 juin 1938 se trouve le rapport sur la loi lu aux membres du Sénat dans lequel il est dit que « les frais de vaccination seront certainement moindres que les économies qu’ils entraîneront par la suppression de la diphtérie ».   Ces renseignements, manifestement contraires à la vérité, ont odieusement trompé les membres du Sénat qui ont voté une loi sans détenir la moindre preuve de ce qui leur était présenté. Cette loi a donc été votée à la sauvette juste avant le départ en vacances du Parlement.  

Tétanos : Le 24 novembre 1940, le Maréchal Pétain, sur avis conforme de l’Académie de Médecine, signait une loi d’Etat instituant la vaccination antitétanique obligatoire à faire en même temps que la vaccination antidiphtérique. Cette obligation a été votée en pleine guerre sans discussion au parlement. Elle résulte de la volonté d’un chef d’Etat sur conseils « d’experts ».   Rappelons que le tétanos est une maladie non immunisante et non contagieuse. En quoi l’obligation du vaccin pouvait-elle se justifier en santé publique, puisque la maladie ne se communique pas d’homme à homme et ne met donc pas en jeu la sécurité collective ?  

Poliomyélite : Le vote de l’obligation contre la polio répondait à une aspiration de « justice sociale » exprimée par les divers partis représentés à l’Assemblée Nationale de l’époque. En l’absence de situation épidémique, il s’agissait d’élargir le marché du vaccin, qui avait demandé des années de mise au point, et d’en faire profiter riches et pauvres. Le seul moyen d’assurer le paiement de la vaccination par la collectivité et la gratuité pour l’assujetti, était l’obligation légale.   Le parlement, convaincu de l’innocuité du vaccin, et sans information sur ses effets secondaires, vota donc l’obligation le 1er juillet 1964, pour une question financière et non pour préserver la santé publique, et ce, malgré l’avis défavorable de l’Académie de médecine qui n’avait pas jugé utile de rendre ce vaccin obligatoire.  

Sans doute savez-vous que 3 propositions de loi réclamant la levée de l’obligation vaccinale ont déjà été déposées dont la promulgation n’a jamais vu le jour :   I - Proposition de loi tendant à restituer à la pratique médicale des vaccinations un caractère facultatif, présentée par Monsieur Duveau, député (séance du 5 décembre 1957 à l’Assemblée Nationale) ;   II – Proposition de loi relative à l’accès aux établissements d’enseignement et à l’exercice d’une profession par des personnes non vaccinées, présentée par René Tinant, Jean Cauchon, Francis Palmero et Jean Sauvage, sénateurs (séance du 2 avril 1979 au Sénat) ;   III – Proposition de loi visant à introduire une clause de conscience pour les personnes refusant la vaccination obligatoire, présentée par Christine Boutin, députée (enregistrée à l’Assemblée Nationale le 18 octobre 2000 et le 30 janvier 2003).  

Mesdames et Messieurs les sénateurs et les députés, de quel côté auriez-vous été le 16 juin 1633, celui de l’obscurantisme et des inquisiteurs ou celui de Galilée ?   Alors aujourd’hui, peut-être pourriez-vous vous demander si vous n’êtes pas du côté de l’idéologie et non de la science. Car la vaccination n’est pas objet de CONNAISSANCE mais de FOI. A ce titre c’est une religion qui impose ses dogmes à toute une population, dans un pays où la laïcité ne cesse d’être revendiquée partout et par tous.   Il n’est certes pas facile ni agréable d’admettre que l’on a été abusé, conformé et endoctriné depuis sa plus petite enfance mais tel est bien le cas pour chacune et chacun d’entre nous. La soi-disant efficacité des vaccins n’a obtenu gain de cause que par la manipulation des statistiques et leur innocuité par les refus de reconnaissance des accidents post-vaccinaux. Affirmer sans aucun fondement scientifique que le vaccin protège et est inoffensif revient à affirmer que la Terre est immobile et se trouve au centre de l’univers.  

Aujourd’hui on ne peut plus brûler les hérétiques, néanmoins tous ceux qui réfutent les dogmes vaccinaux sont en permanence violemment attaqués par les tenants de l’orthodoxie vaccinale. En France il est permis de remettre en cause toutes les religions, sauf celle du vaccin. Estimez-vous que cela soit juste ?   En matière scientifique, les faits sont têtus, et parce qu’ils ne peuvent les remettre en cause, les défenseurs des vaccinations placent ceux qui réclament la liberté vaccinale parmi les partisans de la fameuse « théorie du complot ». Le procédé est bien connu : QUAND ON NE PEUT REFUTER LES ARGUMENTS AVANCES PAR QUELQU’UN, ON DISCREDITE LA PERSONNE.

C’est pourquoi nous nous interrogeons sur le souhait du gouvernement de provoquer des Etats Généraux pour débattre des enjeux de la  vaccination, évoqués dans le rapport sur la grippe A,  enregistré à la Présidence de l’Assemblée Nationale le 6 juillet 2010 : « … Par ailleurs, il serait sans doute opportun d’organiser, comme cela a été le cas pour la bioéthique, des états généraux sur les enjeux de la vaccination en général qui permettraient à un panel de citoyens représentatifs de la population, préalablement formés à la question, de mener un débat éclairé par les scientifiques sur la politique vaccinale en France. » Sauf que le panel de citoyens représentatifs de la population devra avoir en mains les arguments des partisans ET des opposants ! Ce qui ne paraît pas du tout être prévu lorsque l’on lit la suite du rapport : « Enfin, il nous faut mener une campagne volontariste d’information du grand public pour rappeler les bienfaits de la vaccination et lutter contre le refus vaccinal et, plus largement, diffuser une culture de santé publique, notamment à l’égard des publics les plus défavorisés, pour pouvoir mobiliser nos concitoyens lors de la prochaine crise sanitaire. »  

Si nous sommes bien toujours en démocratie, pouvez-vous permettre enfin aux médecins opposés aux vaccinations et dont la voix est systématiquement étouffée, ridiculisée et diabolisée de s’exprimer librement, ouvertement et avec le même temps de parole que les autres ? Comment peut-on prétendre d’un débat qu’il est « éclairé » lorsqu’une seule des parties peut s’exprimer !? Lorsque, dans un pays, seule une personne a le droit de se présenter aux suffrages du peuple, quel est l’adjectif accolé à son régime ?  

Mesdames et Messieurs les sénateurs et les députés, un livre est disponible chez Amazon (« Et pourtant elle tue ! ») qui vous apportera des faits et des statistiques dont vous n’avez jamais eu connaissance.  

Resterons-nous longtemps encore le SEUL pays d’Europe de l’Ouest à imposer des vaccins obligatoires ?  

Nous savons quels intérêts financiers sont en jeu et les pressions qui en découlent mais nous sommes persuadés que la santé de vos concitoyens vous importe au plus au point et que vous ne supporteriez pas que l’Histoire dise un jour de vous : «  Ils savaient, mais ils n’ont rien fait. »  

Respectueusement.                                                      

Léo GALI et Francine Mercier