CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

Quoted post


Visiteur

#1151

2013-05-13 06:55

On ne s'exprime jamais mieux que dans sa langue maternelle.
On ne comprend jamais mieux que dans sa langue maternelle.
Dès lors qui veut-on léser avec cette volonté d'anglicisation de l'université :
Les étudiants Français qui auront des cours donnés dans un globish plus ou moins maitrisé par des enseignants "non native speaker" ?
Les profs Français que l'ont va devoir remplacer par des profs anglo-saxons ?
Les deux, profs et étudiants ?
La langue française elle même ?
Car cette idée inepte d'anglicisation "hors sol" est aussi le meilleur moyen de dire au monde entier que la langue Française ne vaut pas tripette et que les Maghrébins et autres Africains feraient mieux de passer directement à l'anglais. La ministre de la Francophonie Yamina Benguigui n'a plus qu'à démissionner.

Réponses


Visiteur

#1152 Re:

2013-05-13 09:14:50

#1151: -  

 

Parce que Yamina Benguigui sert la cause francophone ? L'avons-nous entendu ? Est-elle montée au créneau pour défendre son point de vue et sa mission de gardienne du temple (si je puis dire) ? A se demander si elle est courant ou si elle s'y intéresse ? Y a pas à dire avec une telle ministre, la francophonie se montre déjà on ne peut plus discrète ! Peut-on dire déjà effacée ? Elle a peut-être l'ordre de se la boucler. Auquel cas, on pourra affirmer que c'est un ministère bidon et qu'elle n'est là que pour la représentation donc l'illusion. Enfin soyons juste, elle a déclaré dans le journal Educpros.fr, je cite : «- Comme vous le savez, c'est un projet de loi sur l'enseignement supérieur qui est porté par ma collègue ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. L'article 2, qui ouvre la possibilité d'enseigner dans d'autres langues que le français, donne lieu à des échanges intenses auxquels prennent part de nombreux intellectuels, des parlementaires et nos partenaires de la francophonie. Vous connaissez ma conviction qui est que la francophonie n'est pas un handicap, mais une force. Une force dans le monde de demain qui sera multilingue. Pour le reste, le Parlement va très bientôt débattre du projet, les échanges vont se poursuivre dans ce cadre démocratique. Mais soyons ambitieux pour notre langue que nous avons en partage avec 77 nations sur les cinq continents. Défendons-la. C'est une langue d'avenir.» Ça ne mange pas de pain, ne trouvez-vous pas ? Quelle force de conviction ! Elle n'a pas le courage d'un Pouria Amirshahi (député et secrétaire national aux questions francophones au PS).