Sauvons la Forêt de Taillard

Ciceron49

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2014-12-11 15:45

DEUX ABERRATIONS SUPPLEMENTAIRES LIEES AUX ENERGIES EOLIENNE ET PHOTOVOLT. :

LE MARCHE "SPOT" DE L'ELECTRICITE :

Ces énergies sont prioritaires sur le réseau, c. à d. qu'elles doivent, de par la loi, être "injectées" sur les lignes électriques, besoin des consommateurs ou pas. EDF est donc obligée, si pour un laps de temps donné la production est supérieure à la demande, de limiter sa propre production en agissant sur l'hydroélectrique de "haute chute" ou sur les centrales à gaz les plus "souples"... Dans un certain nombre de cas cela n'est pas possible, or l'électricité n'étant guère stockable, il faut l'écouler coûte que coûte, sinon cela entrainerait des surcharges impossibles à gérer (risque de disjonction partielle ou totale du réseau). On fait alors appel au marché "spot" de l'électricité, organisé avec quelques uns de nos voisins européens dans le cadre de l'EPEX SPOT, sorte de "bourse" de l'électricité. Mais sur ce marché très spécifique, si l'offre est vraiment trop forte, il arrive que les prix soient négatifs, c. à d. que c'est le vendeur qui doit payer l'acheteur pour qu'il prenne son courant électrique ! Ainsi, par exemple, en décembre 2012, les opérateurs français ont eu un négatif de moins 50 euros par MWh, et même pour une surproduction spécifique de l'éolien allemand - 473 euros/MWh !

Les pays bénéficiant de ces achats, c. à d. payés pour ces MWh sont surtout la Suisse et l'Autriche, qui utilisent cette électricité dans des installations dites "STEP" ou stations de transfert d'énergie par pompage, basés sur le principe de l'énergie gravitaire (seuls les barrages dits de "haute chute" peuvent être équipés STEP, avec des investissements très coûteux).

SI NOUS CONTINUONS A DEVELOPPER L'EOLIEN, NOUS AURONS DE PLUS EN PLUS D'ELECTRICITE QUI DEVRA ETRE VENDUE SUR LE MARCHE SPOT...

Ainsi EDF et les consommateurs paieront deux fois : d'abord le surcoût lié aux conditions de rachat de l'électricité éolienne, ensuite les prix négatifs pour écouler la surproduction vers nos voisins...

LE JUTEUX MARCHE DES "DROITS A POLLUER"

Le protocole de KYOTO et son application au niveau européen ont mis en place, depuis le début des années 2000, un système qui avait pour but d'encourager les industries à réduire les émissions de GES (gaz à effet de serre), par l'émission et la répartition de "certificats carbone" correspondants à des droits à émettre du CO2. Les industriels de l'éolien n'émettent pas de CO2, mais recoivent néanmoins ces certificats, en fonction de l'électricité produite. Comme ils n'utilisent pas ces certificats eux-mêmes, ils peuvent les revendre librement, de gré à gré, auprès d'industriels dépassant leur quota de GES.

Ce marché des certificats carbone fonctionne dans la plus grande opacité, avec de nombreux abus qui aboutissent à l'effet inverse à celui recherché, et cela dans la plupart des pays européens. Pour 2012, en France, la Cour des Comptes a estimé à plus d' 1,8 milliards d'euros les fraudes, et 18 procédures judiciaires sont en cours. Ce système des certificats carbone gangrène les énergies renouvelables dont il a complètement pourri la base, au point qu'on peut aujourd'hui parler de DELINQUANCE VERTE !




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