Pour l’enseignement de la psychanalyse à l’université

François

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2013-11-28 10:09

Ne tombons pas dans le piège de cette pétition instaurée par des inconnus. Commencer par préserver, à l’Université, les futurs psychologues et psychiatres des errements de la psychanalyse et de son enseignement, est en vérité une bonne chose. Mais secondairement. Ne commettons pas d’erreur chronologique. Interdisons d’abord, où qu’ils soient, tous les miroirs et les rétroviseurs ainsi que tous les projecteurs avec les dangers que l’on sait de reflets, réflexions et projections. Faisons, lentement d’abord puis rapidement ensuite, accepter une surveillance appropriée des rêves nocturnes et diurnes des fœtus, enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, pour interdire les rêves relatifs aux miroirs, rétroviseurs et projecteurs. Surveillons tous les cours de philosophie qui pourraient à tout instant contrevenir aux nouvelles normes. La toute première mesure inaugurale serait d’augmenter encore les exigences de vitesse des actes, de tous les actes, y compris « psycho »thérapeutiques. Dans ce domaine et pour plus de sécurité, d’efficacité et d’économie, exigeons une application immédiate, moralement et scientifiquement reconnue par les DSM successifs et la HAS, des normes, barèmes et autres évaluations pour des soins psychiques obligatoires et puissants, d’installation et de résultats informatisés, rapides et contrôlables et conformes comme certains savent heureusement le faire. Une certaine pression sociétale nous interdit encore de faire rayer du vocabulaire et des dictionnaires des mots tels que « inconscient », « pulsion de mort » etc. Il nous faut donc, et sur un mode volontariste, rapidement trouver un moyen légal d’y parvenir. Nous vaincrons.