NON À L'INFLATION DES PRIX DE PRODUIT DE GRANDE CONSOMMATION DURANT LE CONFINEMENT

En France, la grande distribution a connu à ce jour un pic de +229 % des ventes des produits de grande consommation, comme l’indique la Fédération du commerce et de la distribution.
Le confinement a entraîné d’abord un "sur-stockage" des ménages, puis des achats qui restent supérieurs à une période « normale ».
Les familles qui souhaitent respecter les mesures barrières contre le virus, limiter leurs sorties au strict minimum et préserver leur santé, se voient dans l’obligation de réserver un Drive dont les délais sont interminables, ou de se rendre au commerce le plus à proximité du domicile quelle qu’en soit l’enseigne. Ces données impliquent des courses dans la quantité et dans la durée, et le coût de la marque imposée par la restriction des déplacements.
Ce mode de consommation nouveau et temporaire entraîne une pénurie de produits. Pénurie qui impacte les transports de marchandises, forcés de réaliser des trajets de retour à vide, dont les surcoûts profitent aux opérateurs, tandis que la situation nous échappe en même temps qu’elle nous est imposée.
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) ne confirme pas de réelle inflation des produits. Et pourtant elle reconnaît une augmentation des prix de certaines marchandises, proportionnelle à celle des transports, en même temps qu’elle invite la grande distribution à privilégier les circuits courts et produits locaux.
Le chômage technique résulte sur une offre qui diminue alors que la demande est là, et les prix augmentent naturellement.
Nous vivons une période sensible et inédite. Une période de confinement et de privations de nos droits et libertés. Une période d’isolement et de restrictions, dans un contexte anxiogène. Nous ne sommes pas responsables de cette crise sanitaire. Mais nous en sommes acteurs. Malgré nous. Nous avons besoin de courses, de produits de première nécessité. Nos enfants en ont besoin. Nos aînés aussi. Nous devons surmonter cette épreuve, physiquement et psychologiquement.
Nous acceptons pour cela, au nom de la santé et du bien de tous, l’enfermement littéral. Mais nous ne pouvons pas accepter l’asphyxie financière au profit de la grande distribution, l’exploitation et la rentabilité du sombre contexte que nous souffrons.
NON À L’INFLATION DES PRIX DES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION DURANT LE CONFINEMENT !

Yohan 75    Contacter l'auteur de la pétition