Jean Mo

Jean Maurice Libotte est arrivé en Suisse en 1985, suite à son mariage avec une ressortissante helvétique. Il avait un emploi dans une usine de production à Tramelan. Il s’est rapidement intégré à la région, il s’est engagé au service des ambulances et des pompiers de Tramelan. Il a ensuite déménagé à St-Imier à 1988 où il vit toujours. Il s’est incorporé dans le service du feu de St-Imier durant plus de 20 ans et a été actif en tant de bénévole à la Croix-Rouge (installation et programmation d’appareils d’alarme pour des personnes à mobilité réduite), ainsi qu’en tant que garde de bains auxiliaire à la piscine de St-Imier. Malgré de gros problèmes de santé qui ne lui permettent plus de continuer ces derniers engagements, il s’investit toujours pour la communauté en tant qu’accompagnant dans le cadre de l’opération Nez-Rouge.
Son divorce en 2001 a été pour lui le début « d’une longue descente aux enfers », tant sur le plan financier que personnel :
- vente forcée de l’appartement (PPE) commun avec une perte importante,
- début de gros et chroniques problèmes de santé, notamment dépressions
- son salaire ne lui permet plus d’honorer la pension alimentaire de sa fille
- 2004, perte de son emploi suite à la vente de l’usine, emplois temporaires
- 2006, fin de droit à l’assurance chômage
- malgré ses efforts, à l’âge de presque 50 ans, il n’arrive pas à trouver un emploi fixe
- 2007, appel à l’aide sociale, occupation au sein de l’entreprise Regenove du CSP à Tramelan (jusqu’à présent)
Le 27 novembre 2019, il a reçu un courrier révoquant son autorisation d’établissement et notifiant son renvoi de Suisse de la part du Service des migrations du canton de Berne.
Un renvoi de Suisse, où il vit depuis bientôt 35 ans, serait dramatique car il n’a plus aucune attache en Belgique. Sa fille est née et vit en Suisse. Elle est sa seule véritable famille et représente un soutien important pour faire face à ses divers problèmes notamment de santé.
Les signataires trouvent incompréhensible que l’on puisse expulser une personne après autant d’années, en l’éloignant de sa vie habituelle, sa seule famille et de ses amis et cela à l’âge de 60 ans !!! Nous demandons aux autorités responsables de renoncer à cette révocation de l’autorisation d’établissement et à son renvoi de la Suisse.

Les signatures seront remise à M. Roger Comte qui s'occupe de la défense de M. Jean-Maurice Libotte