Gaz de schiste : non merci !

A. de ARDESCA
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/ #8198 Gaz de schiste ou le cynisme du patron de GDF -SUEZ

2011-03-16 20:26

      Vous pourrez lire (ci dessous) l'interview donné ce jour, au Dauphiné Libéré, de Gérard Mestrallet le big boss de GDF Suez. Son discours, concernant l'exploitation du gaz de schiste, confére au cynisme le plus total. Cynisme d'un niveau rarement atteint .
 Il se féliciterai presque de la CATASTROPHE nucléaire du Japon suite au tsunami, et il le dit : ça fait monter les cours du gaz ,les japonais en demandent. Donc , si l'on suit son raisonnement de malade perverti par le fric et le pouvoir " on va se gaver". En plus le bonhomme étant dans le nucléaire , dont les chevau-légers et les panzers divisions du lobby atomique montent au front depuis le terrible "accident" au Japon ,pour dire :"braves gens ne vous inquiétez pas outre mesure, en France on est les meilleurs en la matière ( fissile ?)..." , gagne sur tous les tableaux (GDF SUEZ fait aussi dans l'hydraulique, l'éolien (pour faire joli) ! et un peu de solaire (toujours pour faire joli sur le CV) .

Que cet infâme personnage vienne dans le coin , je lui promet que nous le sortirons ,au mieux (pour lui) ,à grands coups de pompes dans le cul. JE VOUS LAISSE DONC LIRE L'INTERVIEW.

NO PASARAN ! NO GAZARAN !

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Art. 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793

                              DECLARATION de MESTRALLET patron de GDF SUEZ

Interrogé mardi sur une éventuelle alternative au nucléaire en matière de production d’électricité, le patron de GDF Suez, Gérard Mestrallet, a clairement laissé entendre qu’on ne pourrait peut-être pas se passer du gaz de schiste présent en masse dans le sous-sol du grand Sud-Est en général, de l’Ardèche et de la Drôme en particulier.
“Le gaz représente un moyen de production qui va (..) probablement être plus pris en compte”
En effet, sur cette question controversée du gaz de schiste en France, il a affirmé que “s’il y a des réserves de gaz et que ces réserves de gaz peuvent être exploitées […] en protégeant à la fois le sous-sol et la nappe phréatique, ça peut peut-être être regardé”. “La France aujourd’hui n’a pas de pétrole, pas de gaz, pas de charbon. On a le nucléaire”, a-t-il noté.
Voilà qui va raviver des plaies ouvertes dans nos deux départements. Plus de 15 000 personnes ont manifesté le 26 février dernier à Villeneuve-de-Berg contre un permis d’exploration et de recherche de gaz de schiste.
Gérard Mestrallet indiquait ainsi, à la lumière de la crise japonaise, que le gaz allait “probablement être plus pris en compte” à l’avenir, tout en soulignant que le nucléaire était “une bonne filière de production” énergétique. “Le gaz représente un moyen de production qui va (..) probablement être plus pris en compte”, parce que c’est “un moyen de produire très propre”, a-t-il déclaré, en notant que “le gaz est remonté de façon spectaculaire sur les marchés depuis trois jours, parce que les Japonais achètent massivement”.
Concernant la France, il a souligné qu’il faudra “vérifier que le parc français satisfera bien toutes les contraintes sur le plan sismique et sur le plan des inondations”, mais jugé que ce parc était “un atout” pour le pays. “Les centrales nucléaires existent, elles sont de très bonne qualité en France”, a insisté M. Mestrallet, notant que “diminuer (la part du nucléaire, ndlr) aujourd’hui n’aurait pas tellement de sens”. “Je pense que dans le monde, incontestablement, il pourrait y avoir un glissement dans le mix énergétique”, a-t-il toutefois affirmé.
GDF-Suez indique ainsi très clairement son penchant pour un “mix énergétique”, c’est-à-dire “ni tout nucléaire, ni tout renouvelable, ni tout turbine à gaz, ni tout hydraulique”, a déclaré Gérard Mestrallet, rappelant que le nucléaire représente 11 % de l’activité énergétique du groupe.
par la rédaction du DL le 16/03/2011 à 05:10