Dissolution de la CGT et redéfinition du syndicalisme en France

Nous soussignés citoyens français, compte tenu des perturbations durables provoquées dans le pays par le mouvement syndical et notamment par la CGT dans le contexte de manifestation contre la Loi Travail en 2016, demandons la dissolution de la CGT ainsi que de l'ensemble des syndicats français, en vue d'une redéfinition démocratique du syndicalisme en France; d'autres syndicats se reformeront avec le devoir de respecter des contraintes destinées à protéger les intérêts de tous les usagers, y compris les travailleurs qui, rappelons-le, sont eux aussi des usagers. Ainsi, parmi les propositions formulées, il s'agira pour les nouveaux syndicats: d'élire démocratiquement leurs représentants issus du métier concerné, avec une limite imposée d'une profession par syndicat sans coordination intersyndicale autre que ponctuelle; de n'être financés que par les dons privés de leurs adhérents, si adhérents il y a; de changer régulièrement leurs représentants en organisant des élections deux fois par an sans renouvellement possible de mandat; de ne choisir pour représentants que des travailleurs issus des métiers concernés, connus de leurs adhérents et n'ayant pas d'autre fonction politique par ailleurs; de publier leurs comptes de trésorerie et de les garder à la disposition du public pour consultation; de remplacer le vote à main levée par le vote à bulletin secret; de soumettre leurs intentions de manifester au gouvernement afin que ce dernier, au préalable, organise une consultation référendaire nationale dans le but de savoir si le peuple dans son ensemble approuve la manifestation ou non, y compris pour les grèves; de limiter leur droit de grève, non reconductible, à une semaine par an et par syndicat, avec une limite maximale de trois grèves par an au total, soit une grève par syndicat à raison de trois syndicats concernés. Nous demandons enfin, pour l'exemple, l'arrestation et le jugement des leaders syndicaux actuels et de leurs complices, dans la mesure où ils sont responsables de la reconduction perpétuelle de leur mouvement, au motif de trouble à l'ordre public. L'ensemble de ces mesures devra également être équilibré par un devoir du gouvernement de se montrer à l'écoute des aspirations de la population dans son ensemble (et non des seuls syndicats), afin de revoir ou d'ajuster les lois en fonction de leur pertinence et de la faisabilité de leur application à l'issue du dialogue et de la concertation.