Cassius Music // MAPCU ( Pagaille a la Friche, Association, Toulouse )

" Historique des relations Cassius Music // MAPCU

L'association Cassius Music collabore avec le MAPCU, dans les locaux de la Friche appelée "l'Imprimerie" située au 14 rue Ernest Renan 31200 Toulouse depuis avril 2019 sur plusieurs actions culturelles, principalement musicales en direction du tout public.

Lors de notre arrivée dans la Friche, ce local survivait et ne proposait que très peu d'activités. Très vite, compte tenu de l'importance de nos réseaux, la fréquentation de la Friche a fortement augmentée. C'est ainsi que le 11 juin 2019, le MAPCU propose à Cassius Music de mettre en place une convention d'utilisation des locaux avec pour objet :

« Article 1 : La présente convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles le M.A.P.C.U. met à disposition, au profit de l’association CASSIUS MUSIC un espace de travail, sis, 14 rue Ernest Renan, 31200 Toulouse, désignation de l’espace, superficie ..... m2. Le M.A.P.C.U. met à disposition de l’association CASSIUS MUSIC le local de la Friche pour une durée de 1 an (maximum 1 an), selon les conditions définies préalablement. A savoir, être à jour de ses cotisations et avoir réaliser un dossier de présentation des activités projetées à la friche.»

Après plus de trois mois de discussion, cette convention ne sera pas signée par le MAPCU, sans aucune raison annoncée. En revanche des Attestations sur l’Honneur ont été mise en place, signée par Christophe BALLAIRE, Co-Président du MAPCU, stipulant que : «Mr Chérif BACHKAT étant responsable de l’activité de ce studio, il doit être impérativement présent durant une grande partie des horaires d’ouverture. Il pourrait être présent les lundis et mardis de 9h00 à 16h00 et les mercredis, jeudis et vendredis de 14h00 à 21h00, 35h par semaine».

D’avril 2019 à mars 2020, Cassius Music s’est totalement investit pour développer la Friche Culturelle ne voyant quasiment jamais les membres du MAPCU.

Sachant que la Convention entre la Mairie de Toulouse et le MAPCU arrivait à terme en juin 2020, dès le début de l’année, nous nous sommes renseignés auprès des services culturels pour connaitre les démarches à réaliser pour candidater sur la prochaine convention d’utilisation de la Friche. Ces derniers nous informe qu’en février la Ville lancerait un appel à projet.
Après, vous connaissez la suite, le coronavirus en a décidé autrement...

Le 17 mars 2020, le confinement de la population est déclenché dans toute la France. CassiusMusic fait le choix de maintenir son activité par télétravail dans la mesure où une grande partie des activités peuvent être maintenues et développées par les réseaux sociaux.

Le 11 mai 2020, le déconfinement est adopté. Cassius Music rouvre les locaux de la Fricheaux publics.

 

Tentative de manipulation et d’abus de pouvoir : 

Le 18 mai, le MAPCU envoi un mail, non pas à Cassius Music mais à "Chérif (dit Baboo), association "Marchand de sommeil". Nous sommes d'abord très étonnés de ce mail car il n'existe pas d'association "Marchand de Sommeil". Ensuite, ce mail-courrier n'est pas signé alors qu'il est présenté comme étant une décision du Conseil d'Administration.

Ce mail nous informe "qu'un conseil d'administration exceptionnel s'est réuni le dimanche 17 mai,avec la collégiale qui prie de récupérer les affaires de "Marchand de Sommeil" afin de libérerla Friche dès mercredi 20 mai" car ils "doivent remettre en état, ainsi que faire l'inventaire du matériel Mairie et associations résidentes pour le 1er juin".

Les propos qui suivent sont tout autant choquants, méprisants et mensongers.

(Cf. Courrier sur boite mail de l'Association).

Le pire restait à venir. Le même jour, nous avons la visite à la Friche du co-président du MAPCUaccompagné de la police qui nous signifient que nous devons quitter les lieux, que les serruresvont être changées et qu'une société de sécurité va prendre le relais pour veiller à ce que nous exécutions cette procédure sur le champ.

Nous sommes alors atterrés et dépités tant sur le fond que sur la forme. Nous pensions que de tels procédés n'étaient plus d'actualité, qui plus est, entre acteurs associatifs engagés a prioripour le bien commun et l'intérêt général.

Que nous ne soyons pas en accord sur telles ou telles pratiques est une banalité très fréquente entre associations. Mais nous avoir laissé croire que nous étions dans des collaborations alors qu'en fait après un an nous sommes traités comme des "bandits" est totalement inacceptable etinqualifiable. Nous nous insurgeons de tels procédés !

Si vraiment nos pratiques sont à ce point incompatibles et critiquables, pourquoi avoir attendu plus d'un an ?

Les surprises ne se terminent pas là. Après plusieurs échanges avec différents services de la mairie, nous apprenons que cette dernière n'est pas informée ni du changement de serrure, ni de la présence de la police.
En fait, le MAPCU s'est autorisé tout seul à mettre en place cette procédure d'expulsion.

C'est le MAPCU qui a appelé la police. C'est encore le MAPCU qui a fait appel à une société de sécurité qui, malheureusement pour le MAPCU, nous connaissons. Nous supposons donc que c'est encore le MAPCU qui va payer cette société. Mais comment va t-elle payer ? Sur les financements publics qu'elle perçoit ?

Nous apprenons également que la fin de la Convention entre la Mairie et le MAPCU arrive à termesle 20 juin et que les décisions des suites de la gestion des Friches Culturelles ne se feraient qu'en septembre 2020 !
Alors pourquoi cette précipitation et cette violence ? Qu'est-ce que le MAPCU veut cacher à tous prix ? A t-il peur que le travail que nous avons développé pendant plus d'un an mette en lumière ce qu'il devait faire et qu'il n'a pas fait ? Aujourd'hui face à cette situation, nous en sommes persuadés. Nous sommes déterminés à ne pas passer cela sous silence.

C'est pourquoi, un rapide état des lieux a été réalisé le 18 juin au soir de manière à ce que vous disposiez le plus rapidement possible d'éléments factuels et objectifs pour envisager les suites."

80% du matériel a été fourni par Cassius Music qu'elle possédait déjà pour la plupart, récupérés pour d'autres ou encore d'occasion. Certains ordinateurs ont été fournis par Dell'Arte sur du matériels de récupération.
Estimation du matériel est de l'ordre de 20.000 €

Depuis plus d'un an, la Friche accueille du tout public âgés entre 15 et 75 ans, individuels et/ou collectifs venant de Toulouse, Cugnaux, Frouzins, Montauban, Carcassonne, Marseille, Paris...

Au quotidien dans la Friche il y a une trentaine de personnes en permanence. La fréquentation moyenne par jour, est de :

Sport : 20/30 personnes femmes/hommes
Studios : 20 personnes
Accueil/Jeux : 15 personnes
Ateliers éducatifs : Ecriture (20 personnes) - Jeux vidéo (20 personnes) - Informatique(10 personnes)
Images : 50 personnes par mois

La notoriété de Chérif Bachkat lui permet aujourd'hui de travailler avec de nombreux réseaux : Les animateurs et éducateurs des quartiers nord, principalement mais aussi d’autres QPV,

des associations du Grand Mirail : Dell'Arte - Boxum - BTB - Centre d'Arts Urbains - Boxim Alpino...

des sociétés de sécurité : Protec, Défence, Prévention... des commerçants du territoire

 

Ce lieu unique sur Toulouse mobilise et rassemble plus de 200 jeunes et adultes. Compte tenu du contexte inédit et délicat dans lequel nous sommes tous plongés, il serait impensable de se priver d’un tel lieu de vie. Il a une place indéniable sur le territoire pour retrouver du lien social, de la convivialité et du faire-ensemble.

Fort du bilan de plus d’un an de présence dans les locaux de la Friche et faisant partie de dynamiques collectives et particulièrement, le Collectif Citoyen et Solidaire créé par les associations Sports et Loisirs, Stop à la Violence et Dell’Arte, nous sommes totalement engagés dans le programme d’actions prévues pour cet été :

Séjours jeunes
Ateliers artistes (Ecriture, Son, Clip, Fabrication de Tee Shirts....), Actions Culturelles avec Toucouleurs,
Actions Culturelles en soirée dans les quartiers...

Pour cela, nous souhaitons rester dans les locaux de la Friche après le départ du MAPCU le 20 juinet jusque fin septembre 2020. Pour cela, nous souhaitons travailler une convention provisoire avecla Mairie.
Cela nous permettra de réaliser le plan d’actions stratégique pour cet été et de travailler avec les institutions sur les suites de la Friche à compter d’octobre 2020.

Nous souhaitons activement être associés à la concertation organisée par les institutions sur le devenir des Friches car notre forte expérience nous permet aujourd’hui d’être force de propositions pour développer ce lieu en équipement dédié aux cultures urbaines avec des locaux et des moyens adaptés.

Cela pourrait être un genre de « studio social » comme il existe des « épiceries sociales », par exemple, sachant que ce type d’équipement fait cruellement défaut sur une ville comme Toulouse. Ce lieu pourrait également être un lieu d’insertion, de formations, de professionnalisation et d’emplois.

 

Document envoyé en Lettre Recommandé de l'Association Cassius Music vers l'Association MAPCU a compter du 20.05.2020

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