acpcc : alerte enfants placés / famille brisée

Mesdames et Messieurs

DANS L’INTERET DE CORALIE et CORENTIN

AGISSONS ENSEMBLE

Auprès de :

Madame la Défenseure des droits des enfants

Madame la présidente de l’observatoire national de l’enfance en danger

Monsieur le président de la fondation pour l’enfance

En signant la pétition:

Isabelle FIORIO est la mère de deux enfants qui ont été placés dans un Institut début septembre 2012 alors qu’ils vivaient, jusqu’alors,  avec elle. Cette décision est une conséquence d’un contentieux familial entre Isabelle FIORIO et son ex-conjoint duquel elle est divorcée depuis trois ans.

Le juge aux affaires familiales, qui a prononcé le divorce, a fixé la résidence habituelle des deux enfants, Corentin et Coralie, respectivement âgés de 13 ans et 9 ans aujourd’hui, chez leur mère et a accordé un droit de visite à leur père le samedi et le dimanche après-midi tous les 15 jours.

Les enfants ont rapidement fait part de leur souhait de ne plus entretenir de relations avec leur père, qui avait notamment, pendant le mariage, commis des violences physiques, sur son fils.

Par ailleurs,  leur père, très vite n’est plus venu chercher ses enfants au domicile de leur mère.

En 2008, soucieuse du maintien des relations entre les enfants et leur père, Mme. FIORIO a saisi le juge aux affaires familiales afin que soit fixé un  droit de visite du père.

Il est alors décidé que les rencontres entre le père et ses enfants  auraient lieu dans un lieu neutre. Les tensions entre le père et ses enfants sont telles que les éducateurs rédigent un rapport dans lequel ils font état de la situation préoccupante des enfants que la mère présente à tous les rendez-vous fixés pour rencontrer leur père, nonobstant leur refus.

De ce fait, une mesure d’aide éducative en milieu ouvert, exercée par la Sauvegarde  de l’Enfance de Vénissieux,  est mise en place.

Pour améliorer la situation, Madame FIORIO demande à ce que les éducateurs aident les enfants à préparer leur rencontre avec leur père.

Malgré ces efforts et tentatives, après quelques rencontres  en lieu neutre, les enfants renouvellent leur refus de poursuivre leur rencontre avec leur  père ; le suivi par des éducateurs ne facilite pas davantage ces rencontres.

En 2012, le travail des éducateurs est reconnu inopérant  par la juge pour enfant en charge de cette affaire.

Le 26 juillet 2012, le juge pour enfants  considère que les enfants sont victimes d’aliénation parentale, du fait de leur mère,  et estime que les enfants doivent être éloignés de leur domicile, fixé chez leur mère au moment du divorce.

Cette décision nous semble discutable car non seulement elle ne garantit pas la protection des deux enfants mais surtout elle les met en danger, tant sur le plan physique que sur le plan moral.

Au nom de la sauvegarde de leurs intérêts, nous demandons la révision de la décision de placement adoptée alors que le juge :

- a  refusé d’écouter Corentin  malgré sa demande d’être entendu lors l’audience du 26 juillet 2012.

- ne mentionne à aucun moment les faits de violence du père retenus lors du prononcé du divorce et établi par la première  expertise

- ne s’interroge pas sur les intentions du père qui,  à aucun moment,  n’exprime le souhait de rencontrer ses enfants, mais demande leur placement.

- n’indique, à aucun moment, que les enfants sont épanouis ;  qu’ils n’ont aucun trouble du comportement, ont une maturité suffisante (confirmée par la 1ère expertise psychologique), suivent une scolarité satisfaisante, ont des amis, sont rieurs et plein d’énergie...

- ne s'étonne pas que la mère, considérée comme aliénante, ait demandé elle-même à la justice de rétablir les liens de ses enfants avec leur père.

- ne s'étonne pas non plus que la première expertise psychologique de 2007 ne mentionne une quelconque emprise pathologique de la mère sur ses enfants.

La décision de placement est justifiée de la manière suivante : faire en sorte que les enfants donnent à leur père sa place ; à cette fin ils sont tenus de  le rencontrer, en présence d’éducateurs dans le cadre de visites médiatisées.

Pour atteindre ce résultat, Corentin et Coralie sont éloignés de leur mère, séparés de leurs amis scolarisés dans l’établissement scolaire où ils sont inscrits depuis des années.

Comment imaginer qu'ils sont en état de pouvoir adhérer à ce projet qui les prive de leur cadre de vie habituelle au sein duquel ils s’épanouissaient le mieux possible ?

Depuis des mois, Mme FIORIO demande  que les éducateurs remplissent leur rôle en prenant en charge l’accompagnement des enfants jusqu’à leur père. C’est ce qui se fait maintenant, fallait-il que les enfants soient placés pour obtenir ces rencontres ? Ne pouvait-on faire ce travail en laissant vivre les enfants chez eux dans un milieu équilibré ?

 

En signant cette pétition, nous dénonçons le placement abusif de Corentin et Coralie. Nous demandons aux autorités judiciaires compétentes la révision de la décision de ce placement dans les plus brefs délais.

Corentin et Coralie veulent rentrer chez eux pour vivre avec leur maman ! Aidons-les !

 

Cette pétition vous est proposée par l’association contre le placement judiciaire de Corentin et Coralie.

(ACPCC, http://acpcc69.wix.com/action )