Patrimoine palaisien en péril : défendez le quartier de la Bourbillière

Augustin Berque au secours des tilleuls de l'école Jules Ferry

Communiqué de l’Association des Amis de la Bourbillière n°4 – 2 juin 2020    

À Palaiseau : Augustin Berque au secours des tilleuls de l’école Jules Ferry    

Dans le discours d’inauguration de sa seconde mandature, le Maire de Palaiseau Grégoire de LASTEYRIE exposait son projet « écologique ».  

Tous les mots-clefs des sempiternels outils de communication étaient au rendez-vous : il n’était ainsi question que de « freiner l’urbanisation », de promouvoir une « transition écologique effective », d’« augmenter la part du végétal dans la commune » et d’organiser rien moins qu’une « grande conférence citoyenne de la transition écologique » pour une « écologie participative ».  

La « participation » du Maire de Palaiseau ne s’est pas faite attendre puisque le surlendemain de son investiture les tronçonneuses débarquaient sans crier gare pour couper les 13 tilleuls remarquables de la cour de l’école Jules Ferry, futur emplacement d’un énième projet de densification et de bétonisation du centre de Palaiseau, en pleine période de nidification. Devant cette « participation » municipale foudroyante, des Palaisiens sont parvenus in extremis à repousser l’abattage des arbres par leur simple présence. Mais pour combien de temps ?  

Est-ce en prévision de sa « grande conférence citoyenne de la transition écologique » et d’un nouveau tour de passe-passe sémantique (la guerre, c’est la paix ; couper des arbres, c’est de l’écologie) que GDL avait, en décembre 2019, présenté lui-même la projection d’un documentaire intitulé « Milieu », et dans lequel le philosophe, géographe et orientaliste de renom Augustin Berque, surnommé « le Nobel d’écologie », avait pu exposer les fondamentaux de la mésologie, sciences des milieux qu’il a contribué à refonder en profondeur tout au long de ses écrits ?  

L’avenir le dira. Quoi qu’il en soit nous avons demandé à Monsieur Augustin Berque, qui s’est ensuite immédiatement rendu sur les lieux, ce qu’il pensait de la situation :  

«  Chers Concitoyens,  

[…] Je ne connaissais pas cette affaire, mais je connaissais ces tilleuls. Au lu des documents joints, je ne peux que m'associer à votre mouvement, en ajoutant que d'un point de vue très général il faut toujours y regarder à deux fois avant d'abattre des arbres. Nous avons tant à apprendre de leur savoir-vivre !  

Avec mes encouragements cordiaux, Augustin Berque »  

(Courriel à l’Association des Amis de la Bourbillière en date du 1er juin 2020).    

Savoir vivre à Palaiseau, tout est là.  

Les Amis de la Bourbillière      

Le Maire de Palaiseau trompe les lecteurs du Parisien

Communiqué de l’Association des Amis de la Bourbillière n°3 – 2 juin  

Le Maire de Palaiseau trompe les lecteurs du Parisien      

Dans un article du Parisien en date du 1er juin 2020[1], le Maire de Palaiseau Grégoire de LASTEYRIE interrogé sur son projet dévastateur consistant à défigurer l’ancienne école Jules Ferry pour y construire un nouveau conservatoire trompe énormément les lecteurs, ce quasiment à chaque phrase qu’il prononce.  

Grégoire de Lasteyrie, maire (LR) de Palaiseau, rappelle de son côté que « la reconstruction du conservatoire est une nécessité depuis plus de 30 ans ».  

Personne ne conteste ni n’a jamais contesté le fait connu de chaque palaisien que la ville a besoin d’un conservatoire digne de ce nom depuis des années. Là n’est pas le problème.  

« En 2018, nous avons réussi à obtenir les financements de l'agglomération Paris-Saclay et de la région pour le reconstruire sur le site de l'ancienne école.  

Sans aucune concertation quant au choix, aberrant, de cette implantation ; sans aucune étude préalable sur la faisabilité technique de cette implantation. Donc en dépit du bon sens.  

Ce projet conserve et réhabilite l'architecture des bâtiments de l'époque, compense en doublant les plantations des quelques sujets qu'il faut malheureusement retirer. »   Ce projet :   a) dénature profondément l’architecture des bâtiments de l’époque au point de les rendre méconnaissables (il suffit de consulter les plans ou de passer devant le panneau sur lequel trône le visuel prévisionnel de la façade du bâtiment, avenue de Stalingrad, pour le constater) ;   b) abat 13 tilleuls remarquables âgés de trois quarts de siècle et les remplace par des arbrisseaux ridicules voués à péricliter rapidement au vu de leur implantation dans des jardinières de 20 cm de haut.  

L'élu estime que « c'est une chance pour ce quartier que de voir un tel équipement naître là où d'autres villes font le choix de vendre ce type de parcelles à des promoteurs qui bétonnent allègrement.  

Telle est effectivement la menace que les agents de la municipalité ont formulée en visitant le quartier pour briser la résistance de ses habitants : « attention, si vous persistez nous allons faire venir les promoteurs immobiliers » (visite de Jean-Yves SIRE en octobre 2019).   Et telle est bien la réalité des mandatures de Grégoire de LASTEYRIE : bétonnage et densification de la ville qui vont crescendo au détriment de la qualité de vie des habitants, les projets aberrants et agressifs à leur endroit se multipliant : opération Tronchet, bétonnage de l’îlot Ferrié … et bientôt bétonnage du Ferry.  

Si je comprends les craintes des riverains, je peux les assurer qu'il y aura moins de nuisances dans ce nouveau conservatoire que celles qu'ils avaient à l'époque récente où l'école fonctionnait. »  

GDL comprend très bien les craintes des riverains que n’importe quel enfant de 7 ans pourrait comprendre si l’on prenait la peine de lui expliquer les conséquences désastreuses de ce projet abracadabrant.  

Pour le reste, GDL peut d’autant moins assurer quoi que ce soit qu’à l’époque récente où l’école Jules Ferry fonctionnait encore (2007), il ne connaissait pas la ville de Palaiseau. Le parisien GDL n’a été parachuté à Palaiseau qu’en 2014. 

GDL, qui ne connaît rien au quartier, invente tout simplement : les anciens parents d’élèves et les anciens écoliers de Jules Ferry qui habitent encore aujourd’hui le quartier savent pertinemment que les 125 à 140 élèves de cette petite école de 5 classes de moins de 30 élèves accueillant les enfants du quartier, pour la plupart à pied, n’ont jamais provoqué de nuisances. C’est une élucubration de plus.  

En revanche il est certain que les 1200 élèves du futur conservatoire à « vocation intercommunale » venant de tous les quartiers de Palaiseau, mais aussi des communes avoisinantes, avec des instruments de musique parfois encombrants et drainant un important public d'enfants... seront contraints d’utiliser la voiture. Comme ils le font déjà dans l’actuel Conservatoire de la rue Victor Hugo, ce qui a conduit Christine Alarcon, Directrice du Conservatoire de Palaiseau, à en appeler au sens civique des usagers du Conservatoire pour éviter les tensions très vives avec des « riverains excédés » (courriel de Christine ALARCON aux usagers du Conservatoire le 03/12/2019).  

Au vu du gigantisme du projet et de sa situation inadaptée, on imagine sans peine à quel point non seulement les riverains du Ferry ne manqueront pas, eux aussi, d’être excédés, mais encore que le seront tous les usagers de l’avenue Stalingrad (D117), dont la circulation déjà saturée sera bouleversée par le projet. Les nuisances seront donc pour tout le monde : les riverains, les usagers du conservatoire, et tous les automobilistes qui empruntent cet axe départemental stratégique (Palaisiens et automobilistes des communes voisines).    

Les Amis de la Bourbillière, 2 juin 2019.  

[1] Cécile Chevallier avec Gérald Moruzzi, « Palaiseau : une centaine d’opposants à l’abattage de 13 tilleuls mobilisés dans le quartier de la Bourbillière », Le Parisien, 1er juin 2020. http://www.leparisien.fr/essonne-91/palaiseau-une-centaine-de-d-opposants-a-l-abattage-de-13-tilleuls-mobilises-dans-le-quartier-de-la-bourbilliere-01-06-2020-8328000.php  

Lettre aux élus contre la coupe des tilleuls

Vous trouverez ci-dessous un modèle de lettre qui circule : vous pouvez l'imprimer, la signer et l'envoyer à la fois par voie postale et numérique (après l'avoir scannée) pour manifester votre opposition à la coupe des 13 tilleuls de la cour du Ferry à:

Annonce du Collectif des 13 tilleuls : Veillée funèbre lundi 1er juin à 18h30

Pour information, une annonce du Collectif des 13 tilleuls:

URGENT: Mobilisation tous azimuts

Pour information, le courrier que les Amis de la Bourbillière viennent d'envoyer aux élus de la Communauté Paris-Saclay (grand argentier du projet) pour les informer de la situation et de notre recours juridique. Vous le savez l'heure est à l'urgence si l'on veut sauver les tilleuls du Ferry, c'est le moment d'écrire aux élus, de relayer l'information dans vos réseaux et de convaincre les indécis...

Bien cordialement,

AALB

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Palaiseau le 29 – V– 2020  

Mesdames et Messieurs les élus de la communauté de communes Paris-Saclay,  

Nous vous écrivons à propos du projet de localiser le Conservatoire à rayonnement intercommunal de Palaiseau boulevard de Stalingrad. Un projet qui vous concerne à double titre. D’une part dans sa vocation intercommunale : il est financé par la CAPS à hauteur d’environ 8 millions sur les 13 millions estimatifs. D’autre part parce qu’il se greffe sur l’avenue de Stalingrad, une route départementale (D117) très fréquentée et qui a valeur stratégique pour les convois exceptionnels et militaires.  

Vous devez savoir que quatre recours gracieux déposés le 28 février dernier sont restés sans réponse ; par conséquent un collectif d’habitants s’organise pour déposer un recours contentieux avec pour objectif d’invalider le permis de construire abusivement délivré par le Maire de Palaiseau.  

Nous ne doutons pas que vous serez sensibles au fait que ce projet est attentatoire au bien commun de la CAPS, et ceci POUR AU MOINS DEUX RAISONS :  

1) IL EST LARGEMENT SOUS-DIMENSIONNÉ. Prévu pour accueillir 1200 adhérents, alors que le Conservatoire de Palaiseau possède déjà 1000 adhérents, le C.R.I. ne pourra donc accueillir que 200 adhérents supplémentaires alors même qu’il prétend être ouvert aux usagers des autres communes et que la population de Palaiseau croît d’environ 1000 habitants par an. Pas encore sorti de terre, le C.R.I. est donc déjà beaucoup trop petit.  

2) IL EST EN MÊME TEMPS SURDIMENSIONNÉ. Beaucoup trop à l’étroit dans un espace contraint bordé par l’avenue de Stalingrad (D117), il sera nécessaire d’entraver considérablement la circulation déjà fortement embouteillée pour viabiliser l’opération : réduction du gabarit des voies et des trottoirs, tourne à gauche nécessitant l’implantation d’un rond-point et donc la suppression des feux rouges qui sécurisent les abords de l’école Vaillant-Ferry… Ces aménagements aussi nuisibles que coûteux (et d’ailleurs toujours non budgétés) découlent de : a) l’emprise au sol très insuffisante du projet, qui ne prévoit pour les employés que 13 places de parking sur le site au lieu des 24 prévues dans le P.L.U., et pour les usagers que 4 places de stationnement en dépose-minute, les 10 places de stationnement créées sur la voie publique au détriment du gabarit des voies ne leur étant pas spécifiquement dédiées ; b) la proximité du projet avec un axe de circulation majeur qui nécessite de ralentir le flux de véhicules de façon à limiter les risques pour les piétons, et en particulier pour les enfants (ceux de l’école Maternelle et Élémentaire Ferry-Vaillant et des futurs adhérents du C.R.I.).

Ajoutons que le pic d’activité du C.R.I. se situera entre 16 h et 20 h[1] c’est-à-dire au moment même où l’avenue de Stalingrad est la plus encombrée (jusqu’à 35 minutes de bouchon). Il s’agit donc de sacrifier la fluidité de la circulation d’un axe principal et stratégique du réseau départemental à un Conservatoire inadapté pour lequel il existe d’autres sites le long d’axes secondaires plus larges et moins empruntés, notamment celui de l’actuelle sous-préfecture (environ 6 ha) amenée à déménager dans un futur proche.  

Compte tenu de la crise économique et sociale qui s’annonce, ne doit-on pas être d’une extrême vigilance en ce qui concerne le bon usage des deniers publics et la recherche de l’intérêt général ?  

Compte tenu du caractère inadéquat et nuisible de ce projet, comment justifier l’abattage inutile de 13 magnifiques tilleuls âgés de 70 ans qui constituent le seul îlot de fraîcheur du quartier ?  

Compte tenu de la crise de la représentation politique, est-il judicieux d’imposer un projet qui suscite depuis le début une vive opposition (protestations en réunion publique, création d’une association de défense du patrimoine, pétition, articles de presse, manifestation, recours juridiques…) à telle enseigne que la Direction Patrimoine et Construction de la CAPS a dû ajourner le 27 mai dernier le tronçonnage des arbres face à une résistance citoyenne qui s’organise ?  

Nous ne doutons pas que la raison communautaire reprendra ses droits dès lors que vous aurez pris connaissance des détails d’un dossier mal conçu depuis le début.  

Veuillez croire, Mesdames et Messieurs les élus, en l’assurance de notre vigilance citoyenne.  

Le Bureau de l’Association des Amis de la Bourbillière.

[1] « Étude stationnement », réalisée par ACT Déplacements pour la mairie de Palaiseau.

Palaiseau: 13 magnifiques tilleuls menacés

Communiqué de l’Association des Amis de la Bourbillière – 28 mai 2020  

Palaiseau : le déconfinement des tronçonneuses  

13 tilleuls en sursis    

Mercredi 27 mai au matin la Communauté d’Agglomération Paris-Saclay (CAPS) a dépêché une équipe de bûcherons pour tronçonner les 13 tilleuls remarquables de la cour de l’ancienne école Jules Ferry en plein centre de Palaiseau (avenue de Stalingrad).  

Aucun des riverains n’avait été prévenu de cette intervention alors que certains sont mitoyens du site. Mais spontanément la résistance à ce saccage s’est mise en place si bien que l’un des responsables techniques de la CAPS, Arnaud Martin (Patrimoine et Construction), dépêché en catastrophe sur les lieux, a jugé bon d’ajourner l’opération. Au fil de la journée, par petits groupes, c’est au total une centaine de Palaisiens avertis par les réseaux sociaux qui ont convergé vers les tilleuls pour manifester leur volonté de les sauver.

Mais le pire est à venir : la rumeur court la ville d’un bouclage complet du chantier de façon à faire revenir les tronçonneuses sous protection policière.  

Ces arbres magnifiques âgés de 70 ans qui constituent le seul îlot de fraîcheur du quartier sont actuellement en pleine floraison et hébergent de nombreux oiseaux en phase de nidation. Poumon d’oxygène en cette période de confinement, ils ne demandent qu’à continuer à jouer leur rôle durant cet été qui s’annonce déjà caniculaire en cette période de réchauffement climatique.  

Cette volonté d’abattage s’inscrit dans le cadre d’un projet dont le permis de construire a été validé par le Maire de Palaiseau, Grégoire de Lasteyrie, et qui a suscité depuis le début une très vive opposition (protestations en réunion publique, création d’une association de défense du patrimoine, pétition, articles de presse, manifestation…) à telle enseigne qu’il fait l’objet aujourd’hui de plusieurs recours.  

La Mairie a eu l’outrecuidance de prétendre « remplacer » des arbres de 15 m de hauteur, et presque autant en profondeur racinaire, soit des géants de 25 m dont la magnificence s’explique par la présence d’une nappe d’eau souterraine à laquelle ils s’abreuvent, par de frêles arbrisseaux plantés serrés dans des jardinières de 20 cm de hauteur et qui périclitent déjà, assoiffés et asphyxiés.        

Association des Amis de la Bourbillière (bourbilliere.riverains@gmail.com)  

Site: https://palaiseau-en-peril.monsite-orange.fr/index.html

Pétition en ligne : https://www.petitions24.net/patrimoine_palaisien_en_peril_defendez_le_quartier_de_la_bourbilliere

Ferry: le déconfinement des tronçonneuses

Lundi 25 Mai 2020

  Bonjour à tous,  

  Ce message pour vous avertir que, de source municipale, il serait question dès cette semaine de venir tronçonner les 13 tilleuls de l'école Jules Ferry, et ce alors qu'un recours administratif a déjà été déposé et qu'un recours juridique est à venir.

  Nous ne pouvons que saluer la façon dont Grégoire de Lasteyrie inaugure une nouvelle mandature toute entière au service de l'écologie et du patrimoine palaisien à coups de tronçonneuse, et bientôt de bétonneuse.  

  Pour le reste Pierre de Ronsard a déjà assez dit tout ce que l'on doit penser de ces méchants bûcherons :  

Ecoute, Bûcheron, arrête un peu le bras !

Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;

Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force

Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?

Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur

Pour piller un butin de bien peu de valeur,

Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses,

Mérites-tu, méchant, pour tuer des Déesses ?    

                                                                Le Bureau des Amis de la Bourbillière  

Rappel: Manifestation ce samedi 7 mars à 11h30...

... Pour défendre l'ancienne école Jules Ferry et le centre historique de Palaiseau.

RDV à 11h30 devant le Ferry, 10 avenue de Stalingrad, Palaiseau.

Manifestation samedi 7 mars à 11h30 à Palaiseau

CONTRE LA DESTRUCTION DU CENTRE HISTORIQUE DE PALAISEAU        

MANIFESTATION SAMEDI 7 MARS à 11 h 30

Si la localisation du nouveau conservatoire de musique (CRI) au Ferry vous paraît absurde, si vous en avez assez du bétonnage du centre-ville (qui après l’îlot Tronchet, menace l’îlot Ferrié/Paveurs de Montrouge et l’îlot Alexandre Néreau), si la vente des biens communaux palaisiens à des promoteurs immobiliers (comme ce fut le cas pour l’îlot Tronchet) vous choque, si la densification programmée du centre-ville et son asphyxie automobile vous inquiètent, si vous êtes attachés à l’esprit des lieux et au respect des Anciens à qui le modernisme sans âme d’un urbanisme déraciné ne pourra jamais rendre le mythique foyer Drouillette, si l’inutilité encombrante des panneaux Decaux qui empiètent sur les trottoirs de la rue de Paris vous gêne, si l’implantation dans un bâti villageois d’un mobilier urbain conçu pour les grandes métropoles telles les colonnes Morris vous paraît aussi ridicule qu’arrogante, si vous ne jugez pas que l’abattage de 13 tilleuls centenaires et le mépris du patrimoine forestier de Palaiseau puissent être compensés par un fade verbiage sur « l’identité végétale » et des arbustes au plumet décati, si la méconnaissance des réalités hydrographiques palaisiennes par les agités de l’urbanisation à outrance vous fait peur, si l’absence de concertation et la tendance au 49. 3 municipal vous hérissent, si vous ne rêvez pas que le centre de Palaiseau devienne un nouveau quartier Atlantis, si vous ne voulez pas que disparaissent les lieux de mémoire de Palaiseau comme l’ancienne école Jules Ferry et les noms constitutifs du patrimoine immatériel des palaisiens comme ont déjà disparu l’école du Docteur Morère et l’ancienne Salle des fêtes (désormais Passerelle !) …  

Venez nombreux MANIFESTER à nos côtés ce samedi 7 mars à 11h30.  

RDV au 10 avenue de Stalingrad devant l’ancienne école Jules Ferry  

Le bureau des Amis de la Bourbillière  

NB : Pour plus d’informations, venez aussi visiter notre site : https://palaiseau-en-peril.monsite-orange.fr/index.html

(ou tapez dans un moteur de recherche : palaiseau en peril)

Le CRI de Palaiseau et son "boulevard urbain": Nuisances pour tous

Association des Amis de la Bourbillière

7 rue de l’Abbé Lambert 91120 Palaiseau

Courriel : bourbilliere.riverains@gmail.com

Site internet : http://palaiseau-en-peril.monsite-orange.fr

Chers signataires de la pétition « Patrimoine palaisien en péril »,  

Nous tenions, d’une part, à vous remercier des nombreux commentaires que vous avez laissés en signant notre pétition, car ils ont conforté notre combat et nourri notre argumentaire, et d’autre part à vous informer de ce que la municipalité de Palaiseau a fait afficher le 7 janvier dernier le permis de construire annonçant les travaux du nouveau Conservatoire de musique (CRI). Ce qui signifie qu’il est désormais ouvert à contestation par voix juridique pendant deux mois[1]. Et comme vous le savez les motifs de contester ce permis ne manquent pas. Ils manquent d’autant moins que nous en avons depuis découverts d’autres, plus graves encore que les premiers.  

Surdité municipale   

Mais rappelons d’abord les derniers faits marquants depuis la mise en ligne de notre pétition. La municipalité de Palaiseau décisionnaire dans ce projet est restée sourde à nos arguments et à nos multiples interventions (pétition réunissant près de 150 signatures, courriers, remarques lors des conseils de quartier et adresse au Maire, articles de presse…). Elle prétend toujours abattre les 13 tilleuls centenaires de l’école, bétonner et faire disparaître la cour de l’ancienne école Jules Ferry en y construisant de nouveaux bâtiments, creuser le coteau qui l’abrite – lui-même constitué de sable reposant sur une nappe d’eau ! – pour y loger un parking souterrain, séparer le quartier de la Bourbillière de son école par un long mur de tôle ondulée, escamoter le nom de Jules Ferry sous celui de CRI (Conservatoire à Rayonnement Intercommunal)... Sa principale réaction fut de dépêcher aux domiciles privés de certains signataires de la pétition des élus de la majorité chargés de les ramener activement à « la raison municipale », en n’hésitant pas pour cela à manier les menaces : promesse de « lourdes amendes » en cas de recours juridique, d’une guerre interassociative avec Arpège, l’association palaisienne constituée en vue de « l’élaboration du projet du nouveau conservatoire de Palaiseau » et forte de 1000 adhérents, ou encore une édifiante évocation, en cas d’échec de l’actuel projet de CRI, d’un projet immobilier … encore plus destructeur et prédateur qu’il ne l’est actuellement.  

Au cœur du projet de la Mairie : l’asphyxie programmée de l’avenue de Stalingrad   

Loin de nous rassurer, ces pratiques ainsi qu’une connaissance désormais plus approfondie du dossier ne laissent pas de nous inquiéter pour le quartier de la Bourbillière, mais aussi pour les usagers de ce nouveau conservatoire, ainsi que pour les riverains de l’avenue de Stalingrad et d’une manière plus générale pour tous ceux qui empruntent cet axe central de Palaiseau.  

* S’agissant des habitants de la Bourbillière, alors même que les bénéficiaires des travaux reconnaissent explicitement leur « importance » et les risques qu’ils font courir aux anciennes maisons de ce quartier historique (identifié comme tel dans le PLU) du centre de Palaiseau[2], la municipalité n’apporte qu’une seule réponse : faire jouer les assurances et nous dédommager. Comme si les atteintes au patrimoine et à l’environnement relevaient du dédommagement individuel. Aucune somme d’argent ne peut compenser la destruction d’un bâti historique qui, certes sous l’angle du droit de propriété appartient à des particuliers, mais qui sous l’angle patrimonial relève aussi du trésor que les générations passées lèguent aux générations à venir.

Outre le mépris du patrimoine, il faut rappeler l’ineptie d’un projet qui consiste à installer un équipement public destiné à terme, en 2024, à accueillir 1100 usagers dans un espace dont l’emprise est resserrée sur ses seuls bâtiments de fonctionnement et qui ne dispose d’aucun terrain pour accueillir véhicules et camions, le tout au ras d’une route départementale névralgique, à la circulation extrêmement dense. Ce défi au bon sens en matière de stationnement, de circulation et de sécurité piétonne comme routière s’est avéré si patent qu’il a été reconnu par la « Direction des infrastructures et de la voirie » de la Préfecture, laquelle a demandé à la mairie de revoir sa copie lors de l’élaboration du dossier de permis de construire[3].  

* Pour pallier ces défauts, la Mairie veut nous asséner un remède plus toxique encore que le mal : nous venons en effet d’apprendre que « l’opération CRI » en dissimule désormais une autre, plus énorme encore, qui n’a fait quant à elle l’objet d’aucune publicité, et d’aucune concertation, alors même qu’elle concerne tous les Palaisiens, et par-delà tous ceux qui fréquentent Palaiseau : la transformation de l’avenue de Stalingrad, axe routier central et porte d’entrée de Palaiseau, en « boulevard urbain ». Un label ronflant qui se veut sans doute radieux et rassurant mais qui imposera des aménagements infernaux et qui s’assortit d’un discours municipal inquiétant quand il est question de « faire évoluer l’usage de l’espace public et les comportements » : il s’agit de rien de moins que de faire « changer les mentalités » de façon autoritaire, en plaçant les palaisiens devant le fait accompli, tout en leur faisant payer l’addition ! Précisons en effet que le réaménagement de l’avenue de Stalingrad n’est pas imputé au budget déjà coquet (13 millions, il est vrai en partie financés par la communauté de Paris-Saclay) du CRI, et qu’en bonne logique, il devra être financé par les seuls palaisiens !!  

* Penchons-nous en détail sur le cauchemar que dessinent pour les Palaisiens le CRI et son « boulevard urbain » en matière de stationnement ? Car chacun, n’en doutez plus, aura sa part.

- Pour le personnel enseignant et administratif, un parking de 13 places seulement (dont 1 place handicap) creusé dans le coteau, entre sable et nappe d’eau, qui viendra par ailleurs supprimer 6 places de stationnement existantes dans le quartier de la Bourbillière ! Quand il ne sera pas sous l’eau, le personnel du CRI sera donc prié de mendier une place dans un quartier déjà saturé.

- Pour les 1100 usagers qui déboucheront sur l’avenue de Stalingrad : 4 malheureuses places en dépose minute (dont 2 places handicap) réservées aux seuls usagers du Conservatoire, et 10 places nouvelles (dont 1 place handicap) aménagées sur la voie publique entre le carrefour de l’Éléphant et l’avenue du Général de Gaulle, quant à elles non dédiées spécifiquement aux usagers du conservatoire, très étroites (avec une largeur de 2 mètres telle qu’il faudra ronger son frein avant de se risquer à ouvrir sa portière sur une avenue aussi passante), et conquises en rognant les trottoirs ! Ces places nouvelles se trouvant sur l’avenue de Stalingrad, côté CRI, elles ne seront pas accessibles aux usagers arrivant de la route Champlan ou de l’avenue du Général de Gaule sans faire une manœuvre de retournement chronophage. Quand on sait que l’actuelle directrice du Conservatoire de Palaiseau en charge du projet du futur CRI, Christine Alarcon[4], est d’ores et déjà contrainte d’en appeler au sens civique des usagers du Conservatoire pour éviter les tensions très vives liées au stationnement autour de l’actuel site, rue Victor Hugo, qui draine pourtant un public bien moins nombreux que ne prévoit de le faire le conservatoire de l’avenue de Stalingrad, on conçoit sans peine combien une offre de stationnement à ce point sous-dimensionnée sera nuisible à la paix publique. A quand un projet tenant compte du fait que l’absence de places de stationnement est une donnée structurelle du site de l’ancienne école Jules Ferry, avec laquelle il faut composer pour envisager de faire un usage intelligent de ce si bel espace ?

- Pour l’ensemble des Palaisiens et des personnes se rendant à Palaiseau : la création de ces 14 places sur la chaussée, loin d’éponger les besoins de stationnement, aura en revanche un effet très direct sur la sécurité des enfants fréquentant le Conservatoire, comme sur celle des élèves de l’école Ferry-Vaillant toute proche, en réduisant la largeur des trottoirs sur lesquels ils circuleront. Probablement avertie du danger qu’il y aurait à laisser piétons et usagers du Conservatoire au ras des véhicules d’une avenue à la circulation si dense, la Mairie propose, dans le cadre de son « boulevard urbain », de ralentir la circulation à coup de limitation à 30 km/h et de ronds point, ainsi qu’en réduisant drastiquement le gabarit des voies automobiles (3 m) sur lesquelles elle prétend gagner de quoi réaliser des pistes cyclables de 1, 3 m (bonne chance aux cyclistes !) dont la Direction des services techniques nous a affirmé qu’elles étaient destinées à freiner les automobilistes plus encore qu’à être réellement utilisées par des cyclistes (quand Palaiseau invente la piste cyclable symbolique !). Il faudra également compter avec le ralentissement causé par les automobilistes qui décrocheront de la file des voitures pour venir s’insérer dans les places de stationnement créées pour le CRI.

Précisons d’ailleurs que « l’étude Stationnement » réalisée pour la Mairie[5] indique que le pic d’activité du CRI se situera entre 16 h et 20 h, c’est-à-dire précisément au moment où l’avenue de Stalingrad est la plus chargée ! Les automobilistes déjà fréquemment bloqués dans des bouchons aux heures de pointe apprécieront d’être rejoints par tous les usagers du Conservatoire qui utiliseront leur voiture pour accompagner leurs enfants, porter leurs instruments, ou tout simplement parce qu’ils habitent trop loin pour se déplacer autrement. On souhaite à ces mêmes usagers de garder leur flegme quand, pris dans les bouchons, ou tournant en rond pour obtenir une place, ils verront passer l’heure de leur cours.

Enfin, pour être tout à fait complet, il faut encore mentionner le pharaonesque projet de l’îlot Ferrié qui, reporté depuis des années, pourrait voir le jour dans les années à venir selon les vœux de l’actuelle équipe municipale : au moins 400 habitants supplémentaires condamnés eux aussi à pratiquer le boulevard urbain de l’avenue de Stalingrad !  

Nuisances pour tous !  

Si la novlangue des communicants municipaux se plait à parler pour ce futur « boulevard urbain » d’une « circulation apaisée », c’est sans doute pour mieux dissimuler l’obstruction exaspérée qui s’annonce puisque, en prétendant faire tenir tout le monde (piétons, écoliers, usagers du conservatoire, cyclistes, véhicules) en même temps dans un espace sous-dimensionné, ce projet maltraitera tout le monde. Communication et logique électorale aidant, le bilan de cette quadrature du cercle s’annonce d’ores-et-déjà désastreux. On conçoit sans peine, dans un secteur déjà extrêmement encombré, l’effet de tous les ralentissements prévus par le nouveau « boulevard urbain » : la stase créée sur toute la section de l’avenue de Stalingrad jouxtant le CRI, avec son cortège de pollutions atmosphériques et sonores, aura, bien entendu, des incidences sur les riverains qui tenteront de rejoindre leur domicile, mais aussi sur la circulation dans l’ensemble de l’avenue de Stalingrad, ainsi que sur le carrefour de l’Éléphant et toutes les voies qui y convergent : rue Edouard Branly, avenue des Alliés, avenue Jean Jaurès. Vouloir diminuer l’usage de la voiture et améliorer la circulation avenue de Stalingrad constitue à n’en pas douter un objectif louable, vouloir le faire en densifiant et en bétonnant méthodiquement le centre de Palaiseau est aux mieux une absurdité, au pire une malhonnêteté.  

Nos actions à venir : sensibilisation et recours juridique  

Il est pour notre association exclu de baisser les bras, en revanche nous sommes contraints d’infléchir notre action puisque les discussions avec l’équipe municipale se sont avérées impossibles ou stériles.

Nous allons donc sensibiliser les palaisiens aux conséquences d’un projet qu’ils ne connaissent pas ou que trop partiellement. C’est pourquoi nous avons créé un site web (https://palaiseau-en-peril.monsite-orange.fr/index.html), et souhaitons diffuser des tracts ainsi que préparer une manifestation sur la voie publique pour le début du mois de mars (nous vous tiendrons au courant). De votre côté n’hésitez pas à faire circuler nos informations, à faire signer la pétition, et à vous tenir au courant en visitant notre site.

Nous allons également lancer un recours juridique avec l’aide d’un avocat spécialisé, entreprise nécessitant de réunir des fonds à hauteur de plusieurs milliers d’euros (entre 5000 et 7000 euros probablement). C’est pourquoi votre aide financière nous sera nécessaire. Vous pouvez participer à cette entreprise soit en adhérant à notre association au titre de bienfaiteur (en versant une cotisation supérieure à la cotisation minimale de 10 euros), soit en faisant un don pour lequel il vous sera donné un reçu fiscal vous permettant un abattement de 60 pour cent de la somme versée. Il vous suffit pour cela de nous retourner le bulletin ci-dessous accompagné d’un chèque.        

En vous remerciant par avance de votre aide, quelle qu’elle soit.  

Le bureau des Amis de la Bourbillière  

BULLETIN D’ADHÉSION À L’AALB (à renvoyer à) AALB, a.b.s. Jérôme BRAETS, 7 rue de l’Abbé Lambert, 91120, Palaiseau    

o Je souhaite adhérer à l’Association des Amis de la Bourbillière   1. Au titre d’Ami (10 euros)  ☐   2. Au titre de membre Bienfaiteur (plus de 10 euros) : ________________________☐  

o Je souhaite faire un don à l’Association des Amis de la Bourbillière à hauteur de ____________________ euros     NOM : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   Prénom : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   Adresse : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   Courriel : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _   Téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _     Pour aider l’AALB ou contribuer à son bon fonctionnement, il vous suffit de remplir ce bordereau et de le retourner accompagné d’un chèque à l’ordre de Association des Amis de La Bourbillière l’adresse suivante : Association des Amis de La Bourbillière, a.b.s. Jérôme Braets, 7 rue des l’Abbé Lambert, 91120, Palaiseau.   Vous pouvez aussi le retourner accompagné d’un récépissé de virement sur le compte de l’association :     Titulaire du compte : Association des Amis de La Bourbillière, chez M. Breats, 7 rue de l’Abbé Lambert, 91120 Palaiseau    Identification nationale du compte bancaire - RIB   Code Banque Code Guichet Numéro de compte Clé RIB 10278 06274 00021043001 97   Domiciliation : CCM PALAISEAU IGNY     Identification internationale du compte bancaire (IBAN)   FR76 1027 8062 7400 0210 4300 197     Identification internationale banque – BIC (adresse SWIFT) : CMCCIFR2A    

Courriel : bourbilliere.riverains@gmail.com Site internet : http://palaiseau-en-peril.monsite-orange.fr          

[1] Le dossier du permis de construire est librement consultable en mairie, au Service de l’urbanisme.

[2] « L’immeuble et la parcelle sur lesquelles seront réalisés les travaux sont bordés de nombreuses habitations. Les travaux sont susceptibles d’affecter les propriétés situées au droit du périmètre notamment pendant la phase chantier. », Conseil communautaire de Paris-Saclay, 25 septembre 2019.

[3] Le département de l’Essonne, Direction des infrastructures et de la voierie à la Mairie de Palaiseau, Service de l’urbanisme, le 05/11/2019. Document consultable sur notre site.

[4] « Chers usagers véhiculés du conservatoire, Nous avons tout à fait conscience de la problématique que vous pouvez rencontrer pour garer votre voiture à proximité du conservatoire. Malheureusement nous ne sommes pas en mesure d’y apporter une solution. Nos voisins proches sur tout le périmètre se plaignent régulièrement du fait que l’accès à leur parking/garage est empêché par un véhicule, cette problématique s’est intensifiée ces dernières semaines, c’est pourquoi après avoir eu plusieurs échanges avec des riverains excédés, j’en appelle à votre citoyenneté et à notre souhait commun du bien vivre ensemble afin que vous preniez soin de ne plus vous garer devant ces parkings, surtout si vous quittez votre véhicule. Comptant sur votre compréhension, Très cordialement, Christine Alarcon », Courriel en date du 03/12/2019. [5] Étude réalisée par ACT Déplacements pour la mairie de Palaiseau.

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